Championnat de France 2001


Corte - Requista - Egriselles - Chateau Thierry - Laon - Classements finaux


Classements officiels finaux
Inter 125cc 2T - 250cc 4T Inter +125cc Inter + 250 4T National A 125cc 2T - 250cc 4T National A +125cc National A +250cc 4T National B 50cc National B 125cc National B +125cc National B +250 4T National B 125cc JUNIORS Vétérans Féminines Epreuve de LAON

Samedi

Eh voilà. La saison 2001 arrive à son terme. C'est déjà la finale. Laon, 5e épreuve u championnat de FRANCE. Laon, plus connu par les touristes pour le "Chemin des dames".

Vendredi soir, et première réunion du jury. La Spéciale 2 (une banderolée) pose quelques problèmes, le temps est à l'humidité et la direction de course craint que les nationaux n'arrivent à franchir les 3 côtes de cette spéciale. Décision est prise de n'y faire passer que les Inters et les Nationaux A. Les nationaux B auront une spéciale allégée. Ce sont les temps A qui seront appliqués.

En ce samedi matin, la météo est très moyenne, le temps est froid et couvert. Celà n'empèche pas la bonne humeur de regner dans le parc. 8h30, premier départ. Quelques minutes plus tard c'est la première spéciale (une banderolée). Le combat est lancer immédiatement. Quelques descentes de ravins plus tard, tout le monde arrive à la SP2. Il a une grosse explication en tête. Après 2 spéciales, David FRETIGNE mène avec 2 petites secondes d'avance sur Marc GERMAIN et 6" sur Eric BERNARD.

Le temps se couvre de plus en plus. SI la 3e spéciale se déroule au sec, il n'en va pas de même dans la SP4. Les premiers passent sur un terrain acceptable (traduire, souple juste comme il faut). Les 250 entrent sur la piste sous un déluge d'eau. David FRETIGNE est bien le seul à s'en sortir comme il faut. Derrière c'est un festival de glissades, de chutes. Certaines plaques rouges sont même obligées de pousser pour passer.

Le terrain commence à se détruire. A 13h30, la direction de course prend la décision d'annuler le 3e tour pour les Inters et les Nationaux A. Ce n'est pas que le parcours soit infaisable, c'est uniquement pour préserver la journée du dimanche. S'ensuit alors une petite cavalcade pour prévenir tous les pilotes, dont certains sont en train d'attendre au CH, que la journée est terminée.

Vers 15h00 le soleil revient sur le site. On dit toujours qu'un enduro sans pluie ce n'est pas un enduro, mais là ...

David FRETIGNE emporte la journée, bien que blessé à l'épaule gauche depuis les ISDE. Il se retrouve avec le titre en poche, avant la dernière journée. Il décide ainsi de se préserver et de ne pas prendre le départ dimanche matin.

Autre titre attribué, celui de Christophe GUILLAUME en National A 4T.

Rubrique clin d'oeil : j'ai eu la chance d'avoir un petit "concert accoustique privé" en début de journée. Concours de roue arrière le long du lac, quelques centaines de mètres après le départ. Sympa.

En Inter, David FRETIGNE gagne donc la journée. Marc GERMAIN est second à 0"51 de David (ca a chauffé). Le troisième est Eric BERNARD à 10". Le 4e est Olivier REBUFIE et le 5e Cyril ESQUIROL. Notre équipe Trophée est en grand forme puisque 5 des 6 membres sont au 5 premières place.

En National A, cela devient une rengaine, c'est Seb GUILLAUME qui domine la concurence. Son dauphin du jour Johann PELLETERET à 8". Le 3e est Olivier PAIN à 16".

En national B, victoire de Pierre DUZELIER, devant Julien DUBAC (un pilote junior) à 0"91 et David DEGRENNE à 7".

La seule féminine du jour, Laurence DUROSIER avait demandé une dérogation pour faire 2 tours. Dérogation accordée, et 2 tours bouclés pour Laurence, avec seulement 10' de pénalités et alors qu'il y a eu 80 abandons dans la journée. Chapeau la miss'.

Dimanche

Il a plu une partie de la nuit. Le circuit étant déja très abimé, l'organisation et la direction de course décident d'alléger les festivités ; des difficultés sont supprimés et le nombre de tour est ramené à 1 pour les nationaux B. De plus la Spéciale 2 a été profondément remaniée. Cela ne suffit pas cependant à motiver tout le monde. Ils ne sont que 170 sur les 220 de la veille à reprendre le départ.

La météo semble plus clémente que la veille. Ce sont les temps A qui sont appliqués.

La journée commence mal pour Olivier REBUFIE puisqu'il prend le départ 1' en avance.

La première spéciale se déroule après seulement 5' de roulage. Au petit jeu des démarrages à froid c'est Marc GERMAIN le plus fort, il signe le meilleur temps devant Olivier REBUFIE et Emmanuel ALBEPART.

Chez les Nationaux A, Seb GUILLAUME annonce la couleur tout de suite. Il a beau être déja titré, il semble vouloir gagner aussi cette journée. Il signe d'ailleurs le 3e temps scratch de cette spéciale. Derrière lui on retrouve, Johann PELLETERET et Fabien PLANET. L'armée est aux commandes.

Toute la cohorte de pilotes, suiveurs et spectateurs se dirigent alors vers la 2e spéciale, celle qui a été modifiée. Et au jeu de la découverte, c'est Olivier REBUFIE qui remporte le pompon. Marc GERMAIN le suit de très très près, à 1". Le 3e est Cyril DESPRES. En National A, Seb GUILLAUME survole le spéciale et ses adversaires. Il relègue Fabien PLANET à 17" et Yvan PAPELARD à 30".

Le soleil ouvre un oeil, la piste ne sèche pas outre mesure pourtant.

Les Nationaux B, rentrent au parc au bout d'un tour. Le temps de ranger les affaires et les motos et direction la 5 spéciale.

A l'entrée de la dernière spéciale du jour, la messe semble dite, Marc GERMAIN à 14" d'avance sur Olivier REBUFIE. Le public est venu un peu plus nombreux. C'est parti pour un dernier tour de manège. Marc ne lache rien et emporte celle-ci également. Le 2e de la dite spéciale est Eric BERNARD et le 3e Guillaume PORTE. Cela 3 cylindrées différentes aux trois premières plaes de cette spéciale. En National A, un tiercé militaire dans la spéciale ; Sebastien GUILLAUME devant Fabien PLANET et Johann PELLETERET.

La saison se termine sur une grande spéciale finale, par relais, qui oppose les pilotes inters, associé à leur mécanicien et un membre du club organisateur, le tout sur 5 tours. C'est la fin, et l'ambiance est plutot au seau d'eau, à la tarte à la crème et à la mousse à raser.

Au final, Marc GERMAIN gagne la journée. Il devance Eric BERNARD de 34" et Guillaume PORTE de 37". En National A, Sebastien GUILLAUME a ultra dominé ses petits camarades. Il emporte la journée avec une minute d'avance sur Fabien PLANET et 1'57" sur Florent BLANCHARD.

Rendez-vous est pris pour l'année prochaine, où un nouveau furieux sévira en Inter ; Sebastien GUILLAUME.



 Epreuve de CHATEAU THIERRY

Samedi

Chateau Thierry, 4e epreuve du championnat de France 2001, et 2e épreuve au dessus de la Loire, et même carrément au dessus de la Seine. Nous sommes en Picardie, dans la patrie de Jean de LA FONTAINE. Nos pilotes mondiaux viennent y étrenner leurs titres tous neufs.

A noter que cette épreuve est également support du tout nouveau championnat d'Europe

Lors de la réunion du jury (vendredi soir), décision est prise de rouler en temps A. 320 pilotes prennent le départ, dont 80 pour le championnat d'Europe.

Partant du principe qu'un enduro sans pluie n'est pas un vrai enduro, celle-ci fait son apparition à moins d'une demie heure du premier départ et ne daignera s'arrêter que vers midi.

Du côté des absents, on trouve Olivier SAMOFAL (toujours blessé), Laurent ROGIER (blessé également) et Arnaud BESNIER (pas de cause connue).

Dans la toute première spéciale du jour (une banderolée située dans la queue de cerise), le podium inters est assez inhabituel. C'est notre tialiste-rallyeman-enduriste qui prend les commandes. Il signe le scratch devant David FRETIGNE et Marco JORIOT (en voilà un qui vieillit comme le Bordeaux, plus le temps passe et plus il s'améliore). Chez les nationaux A, Thierry BERGE annonce lui aussi la couleur. Seb' GUILLAUME et Fabien PLANET sont en embuscade à la 2e et 3e places.

La météo n'évolue guère. La pluie est toujours là. Et la 2e spéciale (une banderolée) a lieu dans ces conditions. Le plus à l'aise chez les inters est un sudiste, bizarre. C'est Guillaume PORTE qui scratche devant Emmanuel ALBEPART et Marco JORIOT (encore lui). Deux sudistes au 3 premières places, dans la boue, on croit rêver. Seb GUILLAUME a du décider que la rigolade avait assez duré, il emporte sa 1e spéciale du jour, devant Fabien PLANET et Thierry BERGE. Tiens, n'était-ce pas les mêmes sur le podium de la 1e spéciale ?

Dans ces conditions, autant continuer. Alors en route pour la 3e spéciale (une ??? .... banderolée). David FRETIGNE serre les dents, empoche la spéciale et met le 2e, G. PORTE à 7". Emmanuel, plutot en forme ce matin, pose les tétines sur la 3e marche. Ca chauffe chez les inters, ca chauffe. D'autant plus que S. PETERHANSEL, C. ESQUIROL et E. BERNARD ne sont pas au mieux et naviguent entre la 10e et la 20e place. En national A, Seb GUILLAUME doit vouloir gagner la journée, et hop, une 2e spéciale à son actif. Les dauphins sont Thierry BERGE, qui s'accroche comme un fou, et .... Fabien PLANET. Ces trois là, squatte le podium depuis le début de la journée.

Quelques petits tours de roue et Pierre Marie CASTELLA (néo inter) est contraint à l'abandon dans le CH3 du premier tour. Il s'arrête à ma hauteur pour me faire admirer le nouveau look de sa KTM. Le pot d'échappement est réduit à l'épaisseur d'une feuille et la pédale de frein est venue se loger sous le repose pied droit. Journée terminée.

Ce CH3 qui était annoncé comme "serré" a bien mérité son nom. Les Inters et les Nationaux A arrivent avec 1 à 2 minutes seulement d'avance. Cela nous a donné une simili spéciale de 13 minutes. De nombreux pilotes du championnat d'Europe ainsi que ceux du national B ont eu moins de chance et y ont engrangé des pénalités.

Ce n'est pas non plus un bon jour pour Cyril ESQUIROL. Celui-ci claque le joint de culasse de sa petite 125 au début du 2e tour. Et un leader out, un !

Il n'y aura pas de spéciale 4. Elle est ravagée et les nationaux B sont encore dedans.Alors qu'ils sont encore dans leur premier CH, de nombreux nationaux B naviguent déja à plus d'une demie heure de pénalités.

Direction donc la 5e spéciale. Le 2e tour est déja largement entamé. La pluie s'est enfin calmée, et avec l'aide du vent, le terrain commence à sécher. Olivier REBUFIE se réveille et à lui la spéciale. Il devance David FRETIGNE et E. ALBEPART (en forme le garçon aujourd'hui). En national A, S. GUILLAUME attise le feu et gagne sa 3e spéciale d'affilée. Petit changement sur le podium, Johan PELLETERET (encore un militaire) est 2e et Fred ROGIER prend la 3e place. Un podium entièrement militaire.

Et voilà donc le 3e et dernier tour qui commence. Le temps est à l'éclaircie. sauf pour Guillaume PAULET qui disparait.

O. REBUFIE comble son retard sur les leaders, à lui la 6e spéciale, devant Marc GERMAIN (qui s'était raté dans les spéciales 1 et 3) et Michel MARCHINI et son petit 4T. Changement de vainqueur en National, J. PELLETERET signe le scratch devant Fred ROGIER (qui a raté son premier tour, dommage) et S. GUILLAUME, qui veille au grain.

Dans la 7e spéciale, O. REBUFIE remet le "couvert". Troisième scratch d'affilé. E. ALBEPART est une nouvelle fois sur le podium en signant le 2e temps. Le troisième homme du trio est D. FRETIGNE.

Voici venu le temps de rentrer à l'écurie. mais voilà, car il y a souvent un, mais voilà...

Le dernier et plus important coup de théatre a lieu dans la dernière spéciale du jour (celle de la queue de cerise). Eric BERNARD se rate dans la 1e côte et n'arrive pas à la monter. Il semble penser que la direction de course va annuler cette spéciale. Par solidarité Laurent BOUFFIOUX, ne prend pas le départ de cette spéciale. Il en parle avec Richard SAINCT qui se rallie à cette décision. Les pilotes nationaux qui suivent de près, ne pensent visiblement pas la même chose et se lancent dans la spéciale. La direction de course décidera dans la soirée de mettre hors course les 3 pilotes Inters. Coup de tonnerre sur la catégorie 4T.

Quoiqu'il en soit, il y a tout de même un scratcheur dans cette 8e spéciale, c'est D. FRETIGNE devant C. DESPRES (l'homme de la toute 1e spéciale du jour) et Gilles ALGAY, qui, après complètement raté son 1er tour, s'est particulièrement bien repris dans les 2 et 3e tour. Du côté des plaques jaunes S. GUILLAUME enfonce définitivement le clou. Thierry BERGE consolide en prenant la 2e place et Fred ROGIER se repaye un petit podium de fin de journée.

Le scratch Inter est donc remporté par D. FRETIGNE, devant E. ALBEPART à 9" et O. REBUFIE à 19". Superbe journée pour le tenant du titre ainsi que pour la jeune classe montante. Par contre, très mauvaise journée pour les leaders habituels ; PETER termine à la 17e place (après s'être à nouveau blessé dans la dernière spéciale). C. ESQUIROL out sur casse mécanique et E. BERNARD déclassé.

C'est S. GUILLAUME qui emporte la journée en national A, devant Th. BERGE à 50" et J. PELLETERET à 1'11".

A noter au passage que seulement 65 des 170 nationaux B au départ ont terminé la journée et que Ludivine PUY y prend la 28e place.

L'épreuve de Chateau Thierry est également support du championnat d'Europe. En junior 125, Raphael ANDRE et J. PELLETERET prennent les 2e et 3e places. Dans la catégorie junior 250, c'est encore mieux ; E. ALBEPART remporte la journée, devant S. GUILLAUME, Jean Etienne MEMMI, et Sébastien ARVIS.

Dimanche

Dimanche, on roule en temps B, le parcours a été réaménagé durant la nuit. Le temps est couvert mais la pluie épargne l'épreuve. Il n'y a que 2 tours à effectuer et on tourne dans le même sens que la veille.

L'organisation a décidé la veille d'annuler purement et simplement la spéciale de la queue de cerise, afin d'envoyer plus de bénévoles sur les 2 autres spéciales.

Suite à une nouvelle blessure dans la dernière spéciale du samedi, Stéphane PETERHANSEL a décidé de ne pas repartir ce matin.

Les jours se suivent et se ressemblent... presque. Aujourd'hui, interdiction de se rater, il n'y a que 4 spéciales au menu. Dès la première confrontation O. REBUFIE signifie à tout le monde qu'il veut la journée, il signe le scratch devant M. GERMAIN (visiblement plus à l'aise qu'hier) et un R. ANDRE que personne n'attendait. A suivre. Chez les A, J. PELLETERET artille fort. A lui le scratch, devant S. GUILLAUME et F. ROGIER

Quelques kilomètres de liaisons et nous voici déjà dans la 2e spéciale. D. FRETIGNE entame sa conquete de la première place, il gagne cette spéciale, devant O. REBUFIE et C. ESQUIROL. Chez les A, S. GUILLAUME veut régner sans partage. Encore un scratch, devant J. PELLETERET et F. ROGIER. Vont fort ces p'tits gars de l'armée.

Déja le 2e tour, pas d'ennui, pas d'avatar, pas de pluie, mais une nouvelle spéciale. La troisième du nom. D. FRETIGNE en remet une couche, M. GERMAIN est 2e à 6/10e et Olivier REBUFIE 3e à 8/10e. Plus serré, cela devient difficile. En A , encore un tiercé de militaires ; S. GUILLAUME devant J. PELLETERET et F. PLANET.

Voici venu le temps de la dernière spéciale du week end. D. FRETIGNE endort définitivement la concurrence. Michel MARCHINI signe son deuxième podium en spéciale du week end. Marc GERMAIN termine fort et prend la 3e place de cette spéciale. Chez les A, pas ou peu de surprise. On assiste encore à un triplé des militaires. Ce coup ci, c'est S. GUILLAUME (encore lui), devant F. PLANET et S. ARVIS.

Et voilà, le week end tire à sa fin. D. FRETIGNE emporte donc la 2e journée devant O. REBUFIE à 7" et M. GERMAIN à 8". Il faut noter la superbe 4e place de R. ANDRE, il n'en revient pas lui-même. Chez les plaques jaune, tir groupé de l'armée de terre ; S. GUILLAUME engrange encore une victoire, devant J. PELLETERET à 14" et F. PLANET à 31".

Terminons avec l'europe. En junior 125, R. ANDRE et J. PELLETERET terminent respectivement à la 1e et 2e place. Un GIGANTESQUE coup de chapeau à Ludivine PUY qui termine à la 11e place, oui oui en junior 125 europe. En junir 250, tiercé français ; S. GUILLAUME gagne la journée, devant E. ALBEPART et F. PLANET. Si celà continue comme çà, nous allons peut-être finir par avoir des titres de champion d'Europe en 2001.

Le clin d'oeil du jour
Je tiens à remercier toutes les plaques rouges, jaunes et vertes qui, en liaison, me font un petit coucou, un clin d'oeil, quelques figures de style, voire s'arrêtent pour tchatcher

Il n'y a pas que la moto et l'enduro dans la vie. Dans la liaison, juste après la SP3, j'ai pu me faire une orgie de fraises des bois, entre 2 photos bien sûr.

Ragnar KATERBRAU, éminent membre de "la liste" enduro (les enduronautes d'internet), participait au championnat d'europe. Il a eu le courage de terminer la journée de samedi alors qu'il avait plus de 2h de retard.

Un amical coucou au père de Sébastien ARVIS qui est venu me voir en fin de première journée pour tchatcher avec moi.

L'épreuve de Chateau Thierry servait de sélection pour l'équipe de HOLLANDE. Dimanche soir, le délégué hollandais ne semble plus être sur de rien. Doit-il emmener les plus rapides en spéciales, ou ceux qui ont réussi à terminer les 2 jours ou bien ceux qui ont déja terminé des 6 jours. Bon courage Henry.


Epreuve d'EGRISELLES

Samedi
A première vue, le terrain semble assez plat, tout juste un peu valloné. Mais il faut parfois se méfier de sa vue, ou de l'organisateur. En l'occurence, celui-ci a déniché bon nombre de difficultés, auquelles nous pourrions ajouter l'étrange consistence du terrain. Mais nous y reviendrons ultérieurement.

En ce samedi matin, 269 pilotes (sur les 320 inscrits) prennent le départ, sous un voile nuageux. En tête de cette troupe, se trouvent 28 inters et 36 nationaux A. Le reste est composé de quelques 50cc (4), de féminines (2) d'une poignée de vétérans (une trentaine) et d'une kyrielle de nationaux B. A noter les absences d'Olivier SAMOFAL (blessé mais présent) et Richard SAINCT (pour cause de rallye de Tunisie).

Une fois n'est pas coutume, les 2 spéciales sont des banderolées. Le circuit comprend 4 CH, dont un serré de 8km à parcourir dans un temps imparti de 14'. Mais n'est pas serré, celui que l'on croit.

La première spéciale arrive dès le 1er CH de la journée. Première spéciale que ne verra même pas Guillaume PAULET qui se ruine une main dans ce premier CH. Dès cette spéciale, PETER annonce la couleur et affole les soupapes du petit 4T. Il signe le scratch devant Cyril ESQUIROL et David FRETIGNE. Première manche aux anciens. Chez les nationaux A, le tiercé gagnant est a chercher au sein de l'équipe militaire. C'est Fabien PLANET qui remporte la part de gateau devant Sébastien GUILLAUME et Aurélien VERDET.

Arrive donc le fameux CH dit "serré" (CH1-CH2). En fait tout le monde est à l'heure, sans trop se forcer. C'est un peu plus tard que cela va se gater.

La course avance, semble-t-il tranquillement. La fin du 1er tour se profile. C'est le dernier CH, c'est aussi le lieu de la 2e spéciale. Nombre de pilote inters sont en retard. La 2e spéciale banderolée se déroule donc dans ces conditions. Celles-ci ne semblent pas perturber PETER qui s'offre le 2e scratch de la journée. Les "petits" jeunes se rebiffent ; Olivier REBUFFIE et Emmanuel ALBEPART prennent les 2e et 3e place. Du côté des nationaux A, on prend les mêmes, on change l'ordre et nous obtenons un podium similaire ; S. GUILLAUME devant F. PLANET et A. VERDET.

Le verdict tombe à ce moment là, une grosse proportion de pilotes inters et nationaux A sont en retard. Le temps alloué au CH s'avère trop court. La direction de course décide rapidement d'octroyer 5' de plus à toutes les catégories. Les choses rentrent dans l'ordre. Fin de la péripétie. Damien MIQUEL qui arrive à son stand semble avoir des soucis avec sa moto, d'après lui elle a un comportement bizarre, à suivre...

Le 2e tour se passe sans anicroche. PETER ne fait pas dans la dentelle et s'offre royalement 2 nouvelles spéciales, tout comme Sébastien GUILLAUME. Les dauphins sont alors O. REBUFFIE (3e et 2e) et D. FRETIGNE (2e et 3e) pour les inters, A. VERDET et F. PLANET pour les nationaux A. Cela pourrait faire un peu routinier comme résultats. Heureusement c'est sans compter sur le 3e tour.

Dans ce 3e tour, Laurent ROGIER se perd et se retrouve au mauvais CH, au milieu des nationaux B. Le temps de réparer l'erreur, il arrive au CH adéquat avec 11' de retard. Journée ratée. En tête de la course, Stéphane a un peu rendu la main, à moins que ce ne soient les autres qui se soient sorti les tripes. Quoiqu'il en soit D. FRETIGNE empoche les 2 dernières spéciales devant O. REBUFFIE (2e et 3e), Marc GERMAIn (3e et 5e) et E. ALBEPART (8e et 3e). Chez les nationaux A, le leader a du décider de ne rien laisser partir et remporte également les 2 dernières spéciales. Ces suivant habituels connaissant une réussite moindre.

Et voilà une journée qui se termine. Malgré un 3e tour plus en demie teinte S. PETERHANSEL gagne la journée devant O. REBUFFIE à 10"23 et D. FRETIGNE à 11"09. A noter l'excellent 4e place d'E ALBEPART (à 19"10).

Chez les nationaux A, l'armée squatte le podium. S. GUILLAUME relègue A. VERDET à 24"35 et F. PLANET à 28"40.

Certains pilotes n'ont pas réussi à se "faire" au circuit. C'est le cas de Pierre Marie CASTELLA qui avouait ne pas réussir à doser la puissance dans les spéciales. Nombre de pilotes reconnaissaient d'ailleur que le terrain était assez particulier ; très dur dessous et bizarrement assez glissant. Arnaud DEMESTEER a pour les mêmes raisons raté complètement sa journée.


Dimanche
Samedi soir 250 motos sont rentrées en parc fermé, 19 pilotes ont donc définitivement jeté l'éponge

Dimanche matin, à nouveau les temps A. Le temps est au beau et à 8h30 du matin la température atteint déjà les 20°C. Ca va chauffer sous les casques.

Guillaume PAULET qui a abandonné la veille sur blessure, prend tout de même le départ. Il a fait immobiliser le poignet. Il n'ira pas très loin. La première spéciale est à moins de 1km du départ. La main ne tient pas, il abandonne à nouveau. Triste week end.

Autre mésaventure, elle touche Damien MIQUEL. La moto ne démarre pas. Verdict : bobine grillée. Damien est out. Mauvais week end pour la sima. Mauvais ? Peut être pas tant que cela...

On va tout de suite savoir qui est le meilleur au jeu de la spéciale "à froid". Eh bien... c'est D. FRETIGNE qui semble le mieux réveillé. Il devance E. BERNARD et E. ALBEPART. PETER semble se plaindre d'un genou. Chez les nationaux A, c'est Sébatioen ARVIS (de l'EEAT) qui décroche la timbale devant S. GUILLAUME (encore lui) et Ch. GUILLAUME (non ce n'est pas le frère de Sébastien, mais de Franck).

La 2e spéciale n'est courru qu'une heure et demie plus tard. Tout le monde y arrive , bien chaud. Ce qui ne change rien à l'affaire puisque D. FRETIGNE la gagne, devant E. ALBEPART et E. BERNARD. En somme, froid ou chaud, le plat se déguste de la même manière chez les inters. Chez les natinaux A, qu'en est-il ? S. GUILLAUME reprend sa marche en avant et remporte la 2e spéciale, devant Ch. GUILLAUME (son "faux" frère) et O. CHAVE.

Les tours se suivent et se ressemblent presque. La temprérature extérieure grimpe comme une folle. Les leaders atomisent la concurrence. Dans le 2e tour D. FRETIGNE et S. GUILLAUME remportent les 2 spéciales. Ils usent sans vergogne la concurrence. Stéphane PETERHANSEL réussit à prendre la 2e place dans la 3e spéciale ainsi que C. DESPRES (dans la 4e spéciale). Le podium de ces spéciales est complété par O. REBUFIE (3e dans la 3e spéciale) et E. BERBARD (3e dans la 4e spéciale). Même phénomène d'usure chez les nationaux A ; puis que S. ARVIS prend la 2e place dans la 3e spéciale, et Florent BLANCHARD la 3e place. Celui qui résiste le mieux est Ch. GUILLAUME qui prend la 3e place dans la 4e spéciale. Le podium de cette 4e spéciale est complété par Thierry BERGE (3e).

Le 3e tour est une simple formalité pour le leader des inters. Il s'adjuge à nouveau les 2 spéciales. Les autres tentent de limiter la casse ; BERBARD 4e et 2e, PETER 3e et 6e, REBUFFIE 2e et 4e, ALBEPART 8e et 3e. Chez les nationaux A, S. GUILLAUME "règle" encore tour le monde. Derrière, les autres se battent comme des chiffonniers ; ARVIS 2e et 3e, Ch. GUILLAUME 7e et 2e, N. FRETIGNE 3e et 4e.

C'est presque terminé, mais pas tout à fait encore. Le 3e tour est terminé mais les plaques rouges et les plaques jaunes repartent pour une ultime spéciale. Le "Lion" blessé réagit et met un point d'honneur à gagner cette ultime spéciale. PETER remporte donc la dite spéciale devant E. BERNARD et D. FRETIGNE. En A, S. GUILLAUME ne lache rien et remporte sa 6e spéciale de la journée, devant O. CHAVE et S. ARVIS.

Les podiums de cette journée sont donc : D. FRETGNE devant E. BERBNARD à 21"94 et S. PETERHANSEL à 24"49. Chez les nationaux A, victoire de S. GUILLAUME devant S. ARVIS à 41"23 (aie ca fait mal là) et Ch. GUILLAUME à 44"57.

Il faut noter au passage l'excellent 10e place de Ludivine PUY en National B. Voilà qui sauve peut être un peu le week end catastrophe de la SIMA.

La cerise sur le gâteau : 1 inter a profité d'une liaison "large" pour s'arrêter et tailler le bout de gras avec moi. Je vais définitivement préférer les liaisons...

 Message pour FANNY : les gâteaux dont je t'ai parlé se nomment CUGGIULELLE (à prononcer avec l'accent corse). Ils se présentent sous la forme de petites briques. Si tu arrives à en trouver, je te les achète (forcément chers puisqu'on ne les trouve pas sur mon petit continent). Mille milliard de merci d'avance.


Epreuve de CORTE

Samedi
Une chose est certaine, lorsque l'on arrive en Corse, et plus spécialement à Corte, ce que l'on remarque immédiatement, ce sont les montagnes environnantes et les cailloux omniprésents. La première réflexion qui vient à l'esprit, après le traditionnel "c'est magnifique", c'est que cela ne va être qu'une partie de plaisir. C'est exactement ce que me confie Fred WEILL (celui que certains surnomment Big Jim depuis qu'il a terminé la GLC) le matin du 1er jour : "j'ai fait le tour jeudi, bonne partie de casse bras". Voilà le décors planté

En ce Samedi matin, le soleil joue les timides. Dans le parc de travail, l'heure est encore à la détente, un peu comme une rentrée scolaire. Certains jouent les faux nouveaux, comme Laurent BOUFFIOUX qui nous revient après un an d'absence ainsi que Laurent MALOSSE qui est revenu en National A(pour cause de trop longue absence en championnat de France). Laurent BOUFFIOUX revient en structure totalement privée : il en a même clos son plan épargne logement pour acheter sa moto, ses pièces détachées et payer les premiers frais (dont l'assistance privée KTM).

Stéphane HENAFF (pilote national A) a le rare privilège d'être le premier à abandonner après quelques kilomètres de course seulement. Privilège qu'il aurait volontier laissé à un autre.

Premier rendez-vous avec la tête de la course au CH2. CH sans ravitaillement donc sans cohue. Idéal pour écouter tout le monde. A l'unanimité le parcours est magnifique, très caillouteux et très escarpé par moment. Il est préférable de ne pas être sujet au vertige. Eric BERNARD en remercie même Damien MIQUEL d'avoir ouvert la piste devant lui sur ce CH. Certains inters reconnaissent qu'un peu de pluie la dessus, ce ne serait pas triste.

Dès la Spéciale 2 du 1er tour, les jeunes loups sortent les dents. Si Peter s'en octroie le scratch devant Cyril ESQUIROL, la troisième place revient au néo inter qu'est Olivier REBUFFIE. A noter la présence dans les 10 premiers de Sébastien GUILLAUME (National A - équipe militaire) et Frédéric ROGIER à la 6e place.

On peut noter au passage que tous les CP sont tenus par les pompiers de Corte. Sympa les pompiers.

France 3 est venu en force sur l'épreuve. 5 caméras fixes et une mobile ont été installées sur la spéciale 2, pour 1h30 de direct. Chapeau la télévision.

Les tours se suivent mais ne se ressemblent pas. Les premiers inters et nationaux A (catégorie 250cc) roulent la SP2 du 2e tour au sec. Les suivants n'ont pas cette chance là, puisque la pluie fait son apparition. Si la spéciale (à plat) ne se dégrade pas, il n'en va pas tout à fait de même pour les suivants ; PETER prend la 15e place, et c'est encore pire pour Cyril ESQUIROL. La pluie sera la petite mort de nombreux nationaux B, sur les 180 qui ont pris le départ samedi matin, 110 jettent l'éponge dans le 2e tour ou sont mis hors course par l'organisateur (plus de 30' de pénalités au CH2 du 2e tour). Du coup c'est Emmanuel ALBEPART (néo inter) qui scratche cette spéciale, devant Fretos et l'un des corses de service ; Jean Etienne MEMMI. A noter les excellentes place de Fabient PLANET et Sébastien GUILLAUME, respectivement 6e et 7e de la dite spéciale.

Pour la première fois, le système à puce a été mis en application sur le championnat de France, pour le pointage des CH. Ce système a globalement fonctionné, mis à part un gros souci technique qui a détruit toutes les données du CH1. Il a donc fallu le resaisir totalement à la main.

En fin de journée et au milieu du 3e tour des inters, le soleil, toujours aussi timide, tente une nouvelle apparition. Trop tard pour les nationaux B, mais c'est toujours ça de pris pour les Inter et les A qui sont encore dans la montagne.

A noter au passage, que les deux spéciales sont des banderolées. Le terrain ne permet en effet pas de tracer une ligne, ou alors il faudra beaucoup de plâtre.

Fin de journée et immense coup de tonnerre sur l'enduro Français. Olivier REBUFFIE empoche le scratch en collant 15" à David FRETIGNE et 19" à Eric BERNARD. PETER et ESQUIROL, avec leurs petits 4 coups prennent les 4e et 5e place. Deuxième coup de tonnerre, Emmanuel ALBEPART prend la 6e place. Ca swingue ches les inters.

En National A tir groupé des pilotes de l'Armée de Terre. Sébastien GUILLAUME devance Fabien PLANET de 12" et Frédéric ROGIER de 18". Avec les temps réalisés par les 2 premiers, ils sont classés 7e et 12e du scratch général de la journée. Les nationaux A ont bouffé du lion en ce premier jour.

Côté abandons, notons celui de Christophe CROIZET qui s'est ruiné une main dès les premiers tours de roue et Arnaud BESNIER qui a jetté l'éponge en milieu de 3e tour, à cause d'une bonne "tourista". Au rayon des bonnes gamelles, Dominique MERLANDE n'est pas en reste avec un épaulé jeté de belle facture à fond de trois. Verdict, butée de direction pulvérisée, guidon tordu, plaque en miette.

Si tout le monde continue à ce rythme, les prochaines courses et les prochaines années seront fantastiques pour l'enduro français.

A SUIVRE....

Dimanche
On prend les mêmes, et ...... on ne recommence pas. La donne de départ à quelque peu évoluée. Dans la nuit il a beaucoup plu et beaucoup venté. L'organisation a décidé de passer en temps B et de modifier légèrement le parcours en supprimant une ou deux montées, génératrice de bouchons la veille. On tourne dans le même sens, les spéciales sont donc identiques, et premier départ à 8 heures, comme le samedi. En ce dimanche matin, seulement 219 au départ, au lieu des 246 de la journée précédente.

D'entrée de jeu Olivier REBUFFIE tente de placer la barre très haut et ... s'en prend une bonne dans la toute première spéciale du jour et ped d'emblée 12 précieuses secondes. Mauvais signe. Même coup du sort pour Emmanuel ALBEPART qui en perd 16 en une seule fois. Les "anciens", en pleine forme, prennent les premières places dès cette spéciale.

Du côté des nationaux, le ton est donné, Fabien PLANET et Sébastien GUILLAUME s'arsouille assez loi devant le troisième, Frédéric ROGIER.

Le temps a beau être un peu plus estival, personne ne songe à badiner. Dès la 2e spéciale, la révolution reprend son cours. Scratch de REBUFFIE, devant PETER et l'autre néo inter ; ALBEPART. Poursuite du coup d'état avec S. GUILLAUME et F. PLANET respectivement 4e et 5e scratch. La météo enduriste enduristique annonce un fort avis de coup de vent au sommet.

Durant la suite de la journée, les jeunes inters lachent du lest. La vista n'est semble-t-il plus là. Chez les nationaux, PLANET et GUILLAUME jouent à un coup toi un coup moi. Du coup 3 anciens en grande forme prennent les 3 premières places. Dans l'ordre, FRETIGNE, PETER à 9 ridicules petits dizièmes (il a perdu 6" dans la dernière spéciale du jour) et BERNARD à 12". Chez les Nationaux A, Fabien PLANET se venge de la veille et remporte la victoire devant S. GUILLAUME à 2" et Frédéric ROGIER à 29". Ces performances places Fabien et Sébastien à la 5e et 7e place scratch. A noter que pour la première fois depuis bien longtemps, l'équipe militaire termine au complet et sans blessé.

Anecdotes : La route qui mène aux spéciales 1 et 2 passe carrément en plein milieu du cimetière de Corte. Superstitieux s'abstenir. On a noté également la présence d'un hollandais ches les nationaux A. Celui-ci vient de s'installer en France et roule donc tout notre championnat sous licence française. Serait-ce un espion venu préparé discètement les ISDE ??? à suivre.

Epreuve de REQUISTA

Samedi
La deuxième épreuve se déroule donc dans l'Aveyron, la patrie des frères COSTES. Région également connue grâce au célèbre Quadruple aveyronnais. La famille enduristique s'est à nouveau réunie pour une grand' messe. On se réjouit du retour des rallymen ; Cyril DESPRES et Richard SAINCT. A noter l'arrivée d'un petit nouveau ; SANDYMAN plus connu sous le nom d'Arnaud DEMEESTER. La grande question que tout le monde se pose alors est ; que peut bien valoir un crossman, qui plus spécialiste du sable, en enduro. Réponse à venir.

Comme à l'accoutumée, l'ambiance est plutôt axée sur la détente dans le parc de travail. Le temps est couvert en se début de matinée. Ce sont les temps A qui ont été choisis par la direction de course. Sur le parcours on trouvera une spéciale en ligne (dans Réquista même) et un ligne (à 5' de la ville hôte). 322 pilotes sur les 350 inscrits, prennent le départ de cette manche du championnat de France. Sur les 322 pilotes du départ, on dénombre pas moins de 7 concurrent en 50cc.

Cyril ESQUIROL a troqué son petit 4T contre une abeille de chez HVA, un splendide petit 125. SOn 4t n'ayant pas été reconditionné pour cette course par l'usine.

Premiers départs et premiers problèmes pour Guillaume PAULET ; 10" de pénalités, il ne réussit pas à démarrer sa moto dans la minute impartie. Motif ; bougie claquée. Petite séance de mécanique impromptue et le voilà en course.

Première spéciale, et le patron de l'enduro français montre tout de suite qu'il entend bien le rester. David FRETIGNE signe le meilleur temps, devant PETER et le néo Inter Emmanuel ALBEPART. Le roi veut conserver sa couronne, mais la jeune garde gronde derrière. Bel performance de Seb' GUILLAUME (pilote national A) qui prend la 4e place de la spéciale.

Vers 11h00, le soleil décide d'inonder la course et de réchauffer, voire brûler tout le monde.

Deuxième spéciale, et première spéciale en ligne. Eric BERNARD donne la mesure et s'adjuge le scratch, devant D. FRETIGNE et M. GERMAIN. Cela donne trois cylindrées différentes aux trois premières places. E. ALBEPART confirme et prend la 5e place. Nos nationaux la digère moins bien.

L'organisation a fait très fort. Dans le secteur qui va au CH1, elle n'a pas hésitée à poser 200m de grillage pour protéger un champ de blé.

Spéciales 3, 4 et 5, David FRETIGNE met toutes les pendules à l'heure et signe tous les scratchs. Il en va de même pour un autre patron en National A ; S. GUILLAUME, qui écrase la concurrence en remportant les 3 dernières spéciales.

A la fin de cette journée fort agréable, les classements sont les suivants : D. FRETIGNE devant PETER à 18"33 et E. BERNARD à 21"23. Chez les nationaux A : S. GUILLAUME devant son copain d'écurie F. PLANET à 17"43 et un hollandais vivant en France VERHOVEN à 44"30. Il faut noter l'excellente 4e place d'E. ALBEPART en Inter, ainsi que la contre performance d'O. REBUFFIE (seulement 14e), ainsi que les contre performances des Sima boys O. SAMOFAL 16e et D. MIQUEL 20e. Dernière chose à remarquer ; la bonne prestation d'A. DEMEESTER qui termine à la 6e place

Dans la rubrique, on ne joue pas avec le règlement, un des inters a été pénalisé pour ne pas s'être arrêté aux CP (il n'avait plus de carton).


Dimanche
2e journée. On prend les mêmes, à quelque chose prêt (ils ne sont plus que 291 au départ et ..... on recommence presque...

Le temps est couvert mais doux. Le circuit est à parcourir dans le sens inverse du Samedi. Exceptionnellement les nationaux A ont 3 tours à faire comme les Inters.

Première spéciale et coup d'éclat de D. FRETIGNE qui relègue son plus proche suivant à plus de 7". Le plus proche suivant en question n'est autre que A. DEMEESTER. Il apprend vite le bougre. Dans cette spéciale S. GUILLAUME commence à dégoupiller ; il prend la 2e place scratch à 3" de David. Ca chauffe chez les A !!!

Ca marche si fort en National A, que lors de la 2e spéciale S. GUILLAUME fait péter les fusibles, la poudre, les cellules et le reste, il remporte le scratch de cette spéciale. devant D. FRETIGNE et E. BERNARD.

La journée se poursuit sur le même rythme. Devant cela joue à un coup toi, un coup moi. La grande victime du jour est S. PETERHANSEL qui abandonne. Sale journée pour le petit 4T. Une autre victime de la journée est D. MERLANDE qui voit ses joints spi de fourche rendre l'âme. La fourche se vidange sur son frein avant. Du coup non seulement la fourche est out, mais en plus il boucle tout le 3e tour sans frein avant.

E. ALBEPART, tout comme à Corte passe un peu à côté de cette journée. Comme il me le disait à la fin de la journée : "je n'ai pas de chance, le samedi je marche super fort, et le dimanche j'ai toujours un pépin". Lorsque il aura trouvé le bon rythme sur 2 jours, il va faire mal. C'est tonton BARTHO qui est content.

O. REBUFFIE retrouve le haut du classement malgré un super volume dans la dernière spéciale en ligne. Devant nos yeux ébahis, coup de raquète a gauche, coup de raquète à droite et salto par l'avant de la moto et du pilote. Chaud les marrons. Malgré cela moins de 10" après il est à nouveau sur sa moto, poignée de gaz vissée.

Au même endroit, C. ESQUIROL nous gratifiera d'une figure similaire. A la différence que lui ne lachera pas le guidon et retombera assis sur la selle. Le tout sans s'arrêter de "souder". Impressionnant.

Du coup au tableau d'affichage, D. FRETIGNE remporte à nouveau la journée devant un incroyable A. DEMEESTER à 18"08 et E. BERNARD à 19"54. Chez les néo Inters, O. REBUFFIE prend la 5e place et E. ALBEPART la 9e. EN catégorie national A, S. GUILLAUME relègue F. PLANET à 30" et VERHOVEN à 51". Ca marche fort dans l'armée française.

La journée se termine par l'arrivée de la pluie durant ...... la remise des prix. Ouf !!!

Clin d'oeil
Si je pouvais me permettre un tout petit conseil ; ne négligez pas les liaisons. Autant l'enduriste est concentré, voire hermétique en spéciale, autant en liaison, il peut être détendu et facétieux. J'ai passé le plus clair de mon week end dans les chemins de liaison et je ne le regrette pas. J'y ai vu des pilotes qui avait envie de s'amuser, avec souvent un bonjour, ou un signe de la main, voire un clin d'oeil. Rien à voir avec les spéciales. Si je devais lancer un slogan, je dirai ; sachez apprécier les spéciales avec modération, mais ne vous privez pas des liaisons pour le spectacle et le "fun".



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