Championnat de France 2002
Mauriac -
Massiac -
Scaer -
Palladuc -
Peyrat -
Classements finaux
Les PHOTOS :
Mauriac samedi -
Mauriac dimanche -
Massiac samedi -
Massiac dimanche -
Scaer samedi -
Scaer dimanche -
Palladuc samedi -
Palladuc dimanche -
Peyrat samedi -
Peyrat dimanche -
Classements officiels finaux
Inter 125cc 2T - 250cc 4T
- - 1 - Marc GERMAIN
- - 2 - Johann PELLETERET
- - 3 - Damien MIQUEL
- - 4 - Raphaël ANDRE
- - 5 - Frédéric ROGIER
Inter +125cc
- - 1 - David FRETIGNE
- - 2 - Sébastien GUILLAUME
- - 3 - Cyril ESQUIROL
- - 4 - Emmanuel ALBEPART
- - 5 - Jean Etienne MEMMI
Inter + 250 4T
- - 1 - Olivier SAMOFAL
- - 2 - Eric BERNARD
- - 3 - Guillaume PORTE
- - 4 - Jean Marie BERGER
- - 5 - Laurent BOUFFIOUX
National 1 125cc 2T - 250cc 4T
- - 1 - Julien DUBAC
- - 2 - Olivier PAIN
- - 3 - Thierry RASCALON
- - 4 - Pierre DUZELLIER
- - 5 - Yvan PAPELARD
National 1 +125cc
- - 1 - Sébastien ARVIS
- - 2 - Julien BAUDRY
- - 3 - Hugues FORICHON
- - 4 - Sébastien VIDAL
- - 5 - Brice DANGLARD
National 1 +250cc 4T
- - 1 - Alain DUCLOS
- - 2 - Frédéric PALLUT
- - 3 - Jean NERVA
- - 4 - Olivier CHAVE
- - 5 - Guillaume FLOIRAC
National 2 50cc
- - 1 - Youenn PECOT
- - 2 - Stéphan FIGUIERE
- - 3 - Fabien DEURRIEU
- - 4 - Clément LIBOZ
- - 5 - Laurent MARIDET
National 2 125cc
- - 1 - Julien GAUTHIER
- - 2 - Stéphane BOISSERIE
- - 3 - Julien COLOMBAN
- - 4 - Peter GERMAIN
- - 5 - Nicolas MICHNOWSKI
National 2 +125cc
- - 1 - Nicolas PAGANON
- - 2 - Steve DUFAY
- - 3 - Christophe LESAGE
- - 4 - Vivian HENRIOT
- - 5 - Jean-François PELLERIN
National 2 +250 4T
- - 1 - David MOUNIER
- - 2 - Serge GOUNON
- - 3 - Pierre DICKELY
- - 4 - Frédéric SAGNARD
- - 5 - Yannick COLLON
National 2 125cc JUNIORS
- - 1 - Stéphane BOISSERIE
- - 2 - Julien COLOMBAN
- - 3 - Peter GERMAIN
- - 4 - Marc BOURGEOIS
- - 5 - Cyril BARD
Vétérans
- - 1 - Jean Luc GUENAIS
- - 2 - Didier RONCALLI
- - 3 - Patrick RONGIER
- - 4 - Richard CHATELAIN
- - 5 - Patrick SIREYJOL
Féminines
- - 1 - Alice GENESTE
- - 2 - Ludivine PUY
- - 3 - Laurence DUROSIER
Dans quelques jours le championnat de France d'Enduro va rouvrir ses portes. La question est d'ors et déjà posée ; les "petits nouveaux" vont-ils réussir à détroner les "anciens" ?
Du côté des anciens justement, David FRETIGNE se ressent toujours de sa blessure contractée lors de l'ouverture des épreuves de sable. Il n'a d'ailleurs pas pris le départ le dimanche en Espagne.
Marc Olivier JORIOT n'est absolument pas certain de participer à ce championnat ; au 17 mars il n'avait toujours pas de moto pour cette saison. Nicolas JORIOT, quant à lui, s'est blessé en Espagne le premier jour et ne sera donc peut-être pas au mieux da sa forme pour l'épreuve d'ouverture.
Du côté des jeunes, notons la blessure au genou d'Emmanuel ALBEPART. La grande inconnue viendra des néo inters ; Sébastien GUILLAUME, Johann PELLETERET et Fabien PLANET. Le premier cité, qui a signé pour une 3e année avec l'EEAT, bénéficiera donc à nouveau d'une structure d'encadrement parfaite. Johan et Fabien, entame leur 2e année au sein de l'EEAT.
Enfin il y a ceux, comme Guillaume PORTE, qui changent de catégorie. Guillaume monte en 4T avec la nouvelle Gas Gas. Belle équation à plusieurs inconnues !!! Autre changement, celui de Cyril ESQUIROL, qui après 6 ou 7 ans de soupapes, revient en 2T en changeant de marque par la même occasion. On devrait donc le redécouvrir sur une 250 KTM.
Autre surprise de taille, l'entrée dans l'équipe de l'EEAT de Damien MIQUEL. Cela va surement lui permettre de resserrer les boulons et de se concentrer sur ses courses. Ce sera tout bénéfice pour lui.
Du côté des "retour", on peut citer celui de Steve LEMARCHAND ainsi que celui de Jacques DELBERT. Tous deux avaient disparus depuis 2 ans. Ils nous reviennent en catégorie Nationale 1. S'ils n'ont rien perdu de leur adresse, cela devrait déménager dans cette catégorie. A noter que Steve roulera en 125 2T. Quant à Jacques, il officiera en 250 2T.
Du côté des "filles", elles sont 3 engagées à l'épreuve d'ouverture du championnat. Il s'agit d'Alice GENESTE, un petite jeune qui vient se frotter au haut niveau. On trouve aussi Laurence DUROSIER, la championne de France en titre et Valérie DELBERT (ex ROBERT) qui revient après quelques années d'absence. Il na faut pas oublier que Valérie avait été championne de France voici quelques années. A noter au passage, que maintenant, les femmes sont logées à la même enseigne que les hommes et doivent couvrir 2 tours de circuit commes tous les Nationaux 2.
Pour ce qui est du 50cc ; cette année ils sont 6 engagés à la première manche.
La catégorie qui monte de plus en plus en National 2, est la catégorie Vétérans ; ils sont 51 engagés. Dans leurs rangs, on trouve un certain Jean François BUISSON. Qui est-il ??? Tout simplement le "fou" qui a organisé les ISDE en 2001.
Epreuve de PEYRAT le Château
Peyrat le Château, l'un des hauts lieux de l'enduro français. Nous sommes dans le Limousin, la terre de la GLC, c'est ce que l'on appelle un pays vert, le pays des pommiers et des moulards. Ici même, se déroule la finale du championnat de France d'enduro 2002.
Aucun titre n'est encore joué, même si Julien DUBAC possède une confortable avance en Nationale 1, il lui vaut mieux éviter de faire des erreurs. En Inter c'est encore plus serré ; au scratch officieux David FRETIGNE et Sébastien GUILLAUME sont à égalité de points. Quant à la catégorie 250, Seb. a 7 petits points d'avance sur David. En 125, Marc GERMAIN a une belle avance, mais le titre n'est pas encore en poche. Pour ce qui est du 4T, Olivier SAMOFAL mène le bal, seulement de quelques encablures devant Eric BERNARD.
Tout le monde s'en doute, et nombreux le redoute, le parcours est annoncé comme étant très physique. Au fil des conversations éparses, il apparaît que certains concurrents craignent d'avoir devant eux une GLC " light ". Ils sont pourtant 368, à être officiellement engagés. Presque du jamais vu pour une finale. Ils ne sont pourtant que 290 à entrer leur machine dans le parc fermé, le vendredi soir. Difficile de croire que les 78 absents sont tous malades ou blessés. Une poignée de pilotes, recalés lors des inscriptions, a tout de même fait le déplacement pour venir à " la pêche aux engagements ". Bien leur en a pris, ils sont tous acceptés.
Lors de la réunion de jury du vendredi soir, l'organisateur annonce la couleur. Un parcours de 98km à parcourir 2 fois pour tout le monde le samedi (sauf les 50cc et les féminines), 3 spéciales banderolées par tour, des temps A. Certaines difficultés comme le pierrier le long de la Vienne sont a usage exclusif des Inters et Nationaux 1 (heureusement). Voilà, le décors est planté, que la fête commence.
Samedi matin, premier départ à 9h00, le temps est couvert, mais la pluie est restée au placard. La fête en question est de courte durée pour Laurent BOUFFIOUX qui se retourne le genou droit. Fin de course et fin de saison pour Laurent. Il semble que la blessure est assez importante, présence de sang dans le genou. Pour le reste, le peu de ligaments encore en état avant le choc semble avoir rendu l'âme. Verdict, consultation prévue lundi matin et opération probable dans la foulée. Mais reprenons le fil des événements. Ce sont donc les 250 qui ouvrent le tracé. Histoire de se mettre en jambe, le premier CH est plutôt tranquille (tranquille par rapport aux autres) et sans spéciale. Là nous avons juste droit aux amuses gueules. Le 2e tronçon se corse, toujours pas de spéciale mais déjà quelques belles difficultés, dont un passage près de la Vienne. Passage réservé à l'élite (heureusement). Passage sous la forme d'un pierrier en descente, agrémenté de quelques arbres qu'il faut contourner en escaladant moult rochers.
Viens donc le troisième secteur et enfin la première spéciale. Personne ne pourra dire qu'il n'est pas chaud. C'est donc une banderolée, la plus longue des trois. Une partie est tracée dans la prairie à flanc de colline, l'autre est en sous bois. Premier chrono et premier scratch pour David FRETIGNE. Son plus sérieux adversaire, Seb GUILLAUME est en embuscade à la 2e place. Emmanuel ALBEPART complète ce premier podium.
C'est reparti pour une heure de liaison, avec un autre passage près de la Vienne et d'autres joyeusetés. Tout le monde se retrouve alors pour la 2e spéciale du jour. Bien que ce soit une banderolée, elle n'est pas très " visuelle " et le public a préféré se rendre dans le bois de Crozat, qui est tout proche. Quoiqu'il en soit, la bataille en tête a une nouvelle fois lieu. Le podium est composé des mêmes personnes, mais pas dans le même ordre. Si David a mis pour la 2e fois le pied sur la plus haute marche, Sébastien et Emmanuel ont échangé leur place.
Juste le temps de sortir de la spéciale, de se reposer un poil au CH et l'on attaque le tronçon suivant pas la traversée du bois de Crozat. Heureusement c'est une version édulcorée qui y est tracée. Le public y est tout de même nombreux. Normal, pourrait-on dire, puisque ce secteur est très facile d'accès et longe la route qui remonte vers Peyrat. Une fois, le bois, avalé et digéré, la tête de course poursuit son retour vers Peyrat et sa spéciale courte. Une spéciale, très visuelle, avec des sauts qui " envoient grave " comme diraient certains. Avec ce saut en descente, où les meilleurs se reposent après 20 à 30 mètres d'un vol plus ou moins plané.
David y signe un nouveau scratch. A ce rythme là, il va bien finir par assommer la concurrence. Tente-t-il le KO debout ? Le podium est exactement le même que pour la première spéciale de la journée ; Sébastien et Emmanuel occupant respectivement les 2 et 3e places.
Fin du premier tour. Déjà 3h45 que la grande empoignade a débuté. Avantage au champion en titre. Et c'est reparti pour un tour. Gilles ALGAY et Olivier ALBERT " disparaissent " avant d'atteindre la 4e spéciale. Samuel VINET qui a grillé son CDI dans le 1er CH continue de rouler, hors course, pour le plaisir.
4e spéciale et nouvelle domination de D. FRETIGNE. Il porte son avance sur S. GUILLAUME, à 15 secondes. Celui-ci est d'ailleurs une nouvelle fois 2e. Pour la première fois de la journée, Cyril ESQUIROL complète le podium. A moins d'une erreur ou d'un problème (toujours possible), il semble impossible que Sébastien puisse combler son retard.
Qu'à cela ne tienne, Sébastien emporte enfin une spéciale (la 5e), son avance sur David, qui est 2e, n'est malheureusement que de 9/10e de seconde. Mais bon, un victoire en spéciale, c'est toujours bon à prendre. Le 3e est Marc GERMAIN. C'est une petite surprise, il est au guidon d'un 250 4T. Même s'il ne le pilote que depuis quelques semaines, il semble déjà plus qu'à l'aise avec.
Voici enfin la dernière spéciale. Sébastien se crache une fois de plus dans les mains et signe son 2e scratch. Ce n'est certes pas suffisant pour détrôner le maître, mais cela lui permet d'asseoir sa 2e place et de limiter les pertes. Dans cette ultime confrontation journalière, M. GERMAIN récidive en s'adjugeant la 3e place.
Belle journée, grande journée. Les " anciens " ont gagné sur tous les fronts. D. FRETIGNE remporte la journée devant S. GUILLAUME et E. ALBEPART (tous 3 en 250 2T). Dans la catégorie 4T, Eric BERNARD signe la meilleure prestation du jour devant Olivier SAMOFAL. Quant à la catégorie 125 2T-250 4T, elle a une nouvelle fois été dominée par Marc GERMAIN. De fait Marc est titré dès le samedi soir. L'écart se réduit entre Sébastien et David en catégorie 250 2T. Et Eric a repris la tête du 4T. La journée de dimanche a des chances d'être électrique.
En National 1, Julien DUBAC, le scoreur fou a laissé échapper la victoire. Un gros problème mécanique en fin de journée lui coûte 15 minutes de pénalités. Mais il n'abandonne pas et se bat pour terminer, à la dernière place. Mais cela lui permet de récolter de précieux points. Le voilà également titré. Le vainqueur du jour en Nat 1 est Sébastien ARVIS, devant Olivier PAIN. Tous deux, font partis de l'équipe de France d'enduro de l'armée de terre, et ne sont séparés que de 31 centièmes de secondes. Avant la dernière spéciale il n'y avait que 2 centièmes de différence entre eux deux. Le 3e de la journée est Julien BAUDRY.
En National 2, Steve DUFAY a écrasé la concurrence, il remporte 3 des 6 spéciales et termine 2e dans les 3 autres. Du coup il a plus de 35 secondes d'avance sur son suivant immédiat Christophe LESAGE et Julien GAUTHIER. Là aussi, écart très faible entre le 2e et le 3e, à peine plus de 3/10e de seconde.
Tous ces pilotes ayant eu le même nombre de spéciales, on peut se risquer à tenter quelques comparaisons hasardeuses (car tous n'avaient pas les mêmes difficultés à franchir). Quoiqu'il en soit, si l'on ne tient compte que des temps de spéciales, Steve DUFAY aurait terminé à la 3e place National 1 et à la 17e place en Inter.
En vétéran, victoire de Didier RONCALLI. Il devance Patrick RONGIER et Jea-Luc GUENAIS.
Alice GENESTE, la seule féminine présente a terminée avec seulement 8 minutes de pénalités.
Quant à la catégorie 50cc, elle a été dominée par Youenn PECOT. Il est l'un des rares à avoir pointé à l'heure, avec Clément LIBOZ qui termine 2e. Le troisième est Fabien DEURRIEU qui voit s'envoler la victoire à cause d'une vilaine petite minute de pénalité.
Voici venir la dernière grande confrontation de cette saison de championnat de France. Les anciens ont dominé le samedi. Vont-ils remettre cela le dimanche, ou bien les jeunes vont-ils se rebeller ? Réponse...
Dimanche matin, le temps est au beau. Le parcours est pris dans le même sens que la veille. Les Inters et Nationaux 1, en effectuent 2 tours tandis que toutes les autres catégories se " contenteront " d'un seul tour de manège. Quarante Nationaux 2 ne reprennent pas le départ. Il faut dire que le parcours de la veille en a usé plus d'un, et une centaine d'entre eux avaient dû jeter l'éponge en cours de route, la veille. Dur métier.
Histoire de se mettre en jambe, comme samedi, tout le monde commence par 1h30 de liaison. Le dernière grande représentation, ou confrontation, ou combat, c'est au choix peut commencer. Première spéciale et première belle explication. David FRETIGNE signe son premier scratch du jour. Sébastien GUILLAUME est dans ses roues. Ca chauffe, ça chauffe. Le troisième larron à l'honneur est un autre militaire, Fabien PLANET. Eric Bernard a réalisé un meilleur temps qu'Olivier SAMOFAL. A ce moment là de la course, Sébastien est virtuel champion de France en 250, ainsi qu'Eric en 4T. Mais la journée ne fait que commencer.
Direction la 2e spéciale, nouveau combat et nouvelle victoire de David sur Sébastien. Une nouvelle petite seconde sépare les 2 pilotes. Ce coup-ci c'est Cyril ESQUIROL qui est le 3e. Chez les " soupapes boys ", Olivier vient de signer un meilleur temps qu'Eric. Et donc, Sébastien est toujours virtuel vainqueur en 250 et Olivier a repris le titre virtuel pour moins de 4/10e de seconde. Voilà un premier retournement de situation.
Tout le monde à la 3e spéciale pour voir si les tendances se confirment ou s'infirment. Et là, gros coup de canon. Si David signe son 3e scratch, Sébastien n'est " que " 5e, c'est Cyril qui se place en dauphin de cette spéciale, le 3e étant Fabien PLANET. Du coup Cyril, sur la journée n'est plus qu'à 3 secondes de Sébastien. Sébastien est toujours en tête du championnat. En 4T, Eric signe un meilleur temps qu'Olivier, du coup c'est lui qui repasse en tête du championnat.
Vite, vite, terminons ce premier tour. Encore 1h30 à attendre pour voir comment les situations vont se décanter. C'est là, que cela se complique. Cyril ESQUIROL signe son premier scratch du week-end, le futur retraité de l'enduro français est en plein forme. Marc GERMAIN place son petit 4T sur la 2e marche et David " souffle " un peu en prenant la 3e place. Contre-performance de Sébastien qui échoue à la 9e place. Sébastien vient de perdre la tête du championnat. En 4T, la bataille continue également. Eric BERNARD accroît sa micro-avance sur Olivier.
Il ne reste plus que 2 spéciales, et tout est encore possible pour les 2 titres Inters encore en jeu. Avant-dernière spéciale de la saison. Gros coup de massue d'Olivier sur la tête d'Eric, il signe son premier scratch de la saison. C'est un peu surréaliste. En une toute petite spéciale, Olivier comble son retard et reprend la tête du championnat en 4T. Cyril signe le 2e temps et David le 3e temps. Les carottes sont-elles cuites pour Eric et Sébastien ? Verdict dans une spéciale.
La voilà enfin, cette dernière spéciale de la saison. Juste après ce sera la fête. Mais pour l'instant, action. David, pour la 4e fois de la journée enfonce la concurrence. Cyril est 2e et enterre définitivement les espoirs de Sébastien (qui est 5e), le 3e de cette ultime rencontre est Olivier SAMOFAL. Du coup c'est lui qui empoche le titre, pour sa plus grande joie, celle de son manager (Marc MORALES) et de ses nombreux fans qui arborent rapidement le tee-shirt de la victoire. Le classement de cette journée est donc D. FRETIGNE suivi de C. ESQUIROL et S. GUILLAUME.
En National 1, Julien DUBAC n'a laissé aucune chance, ou si peu, aux deux pilotes de l'armée de terre. Il remporte 4 des 6 spéciales. Sébastien ARVIS, remporte les 2 dernières, ce qui lui permet de devancer sur le fil son pote Olivier PAIN, d'une petite seconde. Julien a fait figure d'extra terrestre cette saison, il a gagné 9 des 10 journées. L'année prochaine, il va essayer de sévir en Inter, mais avant il ira défendre les couleurs de la France en équipe Junior. En 4T, la victoire du jour est à mettre à l'actif d'Olivier CHAVE, qui pilotait un proto Gas Gas et qui termine cette journée avec les avants bras tétanisés. Fatigué mais heureux Olivier.
En National 2, les jours se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Jullien COLOMBAN peut en témoigner, lui qui n'était que 10e le samedi à cause d'une première spéciale catastrophique (85e temps), se retrouve en tête de cette journée. Il gagne au passage la 2e spéciale. Julien GAUTHIER prend la 2e place à 4 secondes du vainqueur et en emportant la 3 spéciale. Le podium est complété par le vainqueur de la veille, Steve DUFAY. La première spéciale a été remporté par Peter GERMAIN, un autre habitué des podiums. Mais celui-ci a dû renoncer peu après cette spéciale.
A noter également que grâce à ces excellent résultats du week-end, Stéphane BOISSERIE (8e et 5e) termine en vainqueur du Trophée Junior. Voilà une belle recrue pour le National 1 de la saison 2003. A suivre.
En Vétéran, même podium que la veille, Didier RONCALLI suivi de Patrick RONGIER et Jean-Luc GUENAIS. C'est autorisé ça ?
En 50cc, bien que ceux-ci n'aient qu'un tour à effectuer (comme la veille), cela a été quelque peu l'hécatombe. Seulement quatre des huit pilotes au départ ce matin, sont rentrés au parc. Il s'agit dans l'ordre, de, Clément LIBOZ, Stéphan FIGUIERE, Youenn PECOT (le champion de France 2002) et Fabien DEURRIEU.
En Féminine, Alice GENESTE, a une nouvelle fois rentrée normalement sa moto au parc fermé. Elle devient donc Championne de France. Probablement la plus jeune championne de France de la discipline. Pour mémoire, c'est elle qui a remporté au mois de juillet, l'Endurose. Un enduro réservé aux femmes, où elle avait taxé à la régulière plus d'une centaine de concurrentes.
Et voilà c'est terminé pour cette saison 2002 de championnat de France d'enduro. David FRETIGNE, portera une nouvelle fois la plaque tricolore de leader de l'enduro français. Sébastien lui aura donné beaucoup de fil à retordre. Eric BERNARD et Cyril ESQUIROL sont maintenant de jeunes retraités. Si le premier nommé va poursuivre dans l'enduro en devenant patron, à plein temps d'un team (que l'on espère grand), le deuxième va se reconvertir dans les épreuves extrêmes et le Cross Country.
Le prochain rendez-vous est fixé au championnat du monde d'enduro par équipes ; les ISDE. Même si la France est loin d'être favorite, Elle est tout de même candidate au Podium.
Epreuve de PALLADUC
En cette fin de mois de mai, l'enduro français retourne (qui a dit : " encore ! ! ! ") en Auvergne. Cette fois-ci nous sommes à l'extrême Est de cette région, à Palladuc, tout prêt de l'une des capitales de la coutellerie française : Thiers.
Etant donc une nouvelle fois, dans ce que bon nombre de personnes considèrent comme le berceau de l'enduro hexagonal, les pilotes ont répondus assez massivement à l'appel du chant de cette sirène. 317 d'entre eux sont venus se pencher sur le dit berceau, et essayer de savoir si le nouveau né était de bonne lignée.
Il faut dire, que conscient des enjeux écologiques et des pressions de l'environnement, l'organisateur (le Montoncel RC) a opté pour une formule originale. Formule qui avait déjà été mise en ouvre 2 ans plus tôt à Millau. A savoir, une boucle unique de 238 km, comportant 3 spéciales et 10 CH. Le parcours a été pensé de telle manière, que même si les pilotes ne passent qu'une seule fois sur le parcours, ils ont tout de même la possibilité de faire " chauffer " 2 ou 3 fois les cellules, d'une même spéciale.
Nous sommes donc à l'opposé du type d'épreuves qu'étaient Mauriac et Massiac. Pour les 2M, l'assistance était concentrée sur la même zone et n'avait donc pas à se déplacer, le circuit étant sous la forme d'une fleur. Ici, option opposée, l'assistance va devoir se déplacer énormément. D'un autre côté, le circuit étant beaucoup plus long, il permet de proposer une plus grande diversité de reliefs, de terrains et de difficultés. Cette option, d'une seule boucle, semble d'ailleurs intéresser l'organisateur de la Rand' Auvergne (un projet à venir ?). Il est un fait que moins on passe au même endroit, moins on le dégrade. Par contre cela demande une organisation sans faille.
Côté tests chronométrés, l'organisation a opté pour 3 spéciales banderolées assez équilibrées. Elles sont de type " à la française ", à savoir ; à flancs de coteaux, sur de l'herbe bien verte, ce qui n'empêche pas le passage d'un ruisseau, quelques sauts artificiels ou encore un ou deux bourbiers. Le tout est très homogène, la plus courte se parcourant, pour les meilleurs, en approximativement 4'30 et la plus longue en 5'30. L'une des trouvailles de ces spéciales réside dans le mode de piquetage des tracés. Plutôt que d'utiliser les habituels piquets en bois qui cassent la plupart du temps au premier choc, il a été préféré des piquets " à vache ". De ceux qui servent à délimiter dans un champ, la partie accessible à un troupeau de vaches. Deux avantages à cela ; ils se plantent plus facilement grâce à leur pointe et à leur forme en croix, ils sont en plastique souple et résistent mieux aux chocs. Belle trouvaille donc.
Un N° jamais porté depuis le début de la saison vient d'apparaître dans le parc fermé ce vendredi. Le numéro en question est le 6. Petite question du jour : qui doit porter le N°6 en 2002. Top chrono… La réponse est : Stéphane PETERHANSEL. Celui-ci revient vers nous avec son petit 250 4T. Du côté des absents : Olivier REBUFIE, toujours convalescent, Samuel VINET blessé à l'épaule et dont la moto est pourtant dans le parc fermé, Marc Olivier JORIOT (motif inconnu de moi) et Franck GUILLAUME (blessé également). Jusqu'au bout Samuel a cru pouvoir venir, mais il n'a finalement pas fait le voyage.
Vendredi soir, lors de la réunion du Jury (pas celui de Cannes bien sûr), il a été décidé, si les conditions météo ne se détériorent pas trop, de rouler en Temps A. Le départ est prévu à 9h00.
Samedi, 7h00 du matin, il tombe des cordes, les sommets des collines environnantes sont cachés dans les nuages. Même si les " locaux " sont optimistes pour la fin de journée, cela commence plutôt mal. Une heure plus tard cette pluie cesse et à 9h00, pour le premier départ, ce sont les éclaircies qui se décident à montrer leur nez. Bien que leur moto soit dans le parc, Laurent BOUFFIOUX et Nicolas JORIOT ne se présentent pas. Le premier nommé n'est arrivé que le veille à 19h00 et n'a pas eu le temps de reconnaître les spéciales. Il préfère donc ne pas prendre de risque et se réserve pour la journée du dimanche et surtout pour les 2 derniers grand prix du Mondial. Nicolas, quant à lui a tout simplement " oublié " de se réveiller.
Si beaucoup de monde se demande ce que va bien pouvoir faire PETER après une si longue absence, la réponse ne va pas tarder à tomber ; l'ancien Roi n'est pas mort. Il signe le meilleur temps dans les 2 premières spéciales. Derrière, la meute lui donne tout de même du fil à retordre. Marc GERMAIN et David FRETIGNE sonne déjà la charge et occupe alors les 2e et 3e places. Sébastien GUILLAUME semble " sommeiller " en ce début de journée (2 fois 6e). Sieste qui est de courte durée, Sébastien empochant les 2 spéciales suivantes. En tête le combat se résume à une lutte entre 6 hommes ; D. FRETIGNE, S. GUILLAUME, M. GERMAIN, S. PETERHANSEL, C. ESQUIROL et J. PELLETERET. Ce sont en effet les seuls à réussir à se hisser régulièrement dans les 5 premiers des divers tests chronométrés.
Au petit jeu des scratch de spéciales, Marc GERMAIN en ajoute une à son compteurs en remportant la 5e, ainsi que S. GUILLAUME qui s'adjuge la 6e et enfin D. FRETIGNE qui remporte l'ultime test du jour.
Bien Sébastien ait emporté 3 des 7 spéciales ce n'est pas lui gagne cette journée, mais son rival de l'année ; David FRETIGNE. L'écart à la fin de cette boucle n'est que d'un peu plus de 2 secondes. Le 3e homme du jour est S. PETERHANSEL. Voilà un bien joli retour. Il emporte également la catégorie 125 2t - 250 4T. Eric BERNARD est le premier 4T. L'équipe de l'EEAT est en train de monter en puissance ; en plaçant Sébastien à la 2e place, J. PELLETERET à la 5e et D. MIQUEL à la 6e, elle montre une fois de plus que les 2 maîtres mots de la réussite sont : structure et entraînement. Marc GERMAIN a une nouvelle fois mangé son pain noir. Après le raté de la première journée du Mondial à Gelles, voilà que le mauvais sort le frappe à nouveau. Dans la dernière spéciale de ce samedi, il casse la chaîne, met 14' à la réparer et repart tambour battant. Certains auraient abandonnés, pas lui. Il roule comme une balle, il est tellement persuadé de pointer en retard au CH suivant, qu'il " soude " (dixit Marc) tout ce qu'il peut, ne contrôle rien en arrivant et pointe au CH, 1 minute en avance. Quand cela ne veut pas sourire, cela ne sourit pas. Bilan ; journée morte et dernière place chez les Inters, mais il marque tout de même quelques points en 125. Dimanche, s'il réagit aussi énergiquement qu'à Gelles, cela risque d'être très chaud dans les spéciales.
Il y a eu peu d'abandons chez les Inters ce samedi ; Christophe CROIZET qui est tombé très lourdement dans la 1e spéciale et a du jeter l'éponge pour tout le week end, et David VERNIER dont les valves de la Gas Gas ont une nouvelle fois cassées.
En National 1, le patron est toujours incontesté. Comme à l'accoutumée Julien DUBAC mène la danse. Les 2 pilotes de l'EEAT, S. ARVIS et O. PAIN, sont toujours aussi performants mais se font tout de même griller par Pierre DUZELLIER un pilote du club organisateur. Pour une fois ce n'est pas Alain DUCLOS qui gagne en 4T (il est 5e), mais Frédéric PALLUT.
En National 2, on retrouve en tête de cette journée les mêmes acteurs que d'habitude ; Julien GAUTHIER termine premier en remportant 2 des 5 spéciales, Jullien COLOMBAN est le second malgré 3 spéciales remportées. Il est à 13 secondes du leader en ayant justement perdu ces 13 secondes dans la première spéciale. Nicolas MICHNOWSKI complète le podium. Aujourd'hui les 125 2T ont tout atomiser sur leur passage. Elles occupent les 10 premières places du scratch National 2. La direction de course a été amené à neutraliser complètement le CH dans laquelle se trouvait la 1e spéciale.
Alice GENESTE, la seule féminine engagée a terminé la journée dans les temps. A elle, donc les points de la victoire. Encore un petit effort et le titre sera dans sa poche. C'est à vérifier mais il se pourrait bien qu'elle devienne la plus jeune championne de France.
Dimanche matin, sur les 317 pilotes de la veille, il en reste 254 à se présenter sur la ligne de départ. Celui-ci a été décalé à 8h00 du matin. Comme la météo semble être clémente, l'organisation a choisi les temps A. Nos deux vacanciers du samedi, Nicolas JORIOT et Laurent BOUFFIOUX, sont bien présents. Christophe CROIZET, qui s'est blessé la veille, lors de la première spéciale, a décidé de ne pas participer. Quant à la moto de Samuel VINET, elle continue son stage intensif dans le parc fermé.
David FRETIGNE est bien décidé à remettre le couvert. Il commence sur les chapeaux de roues en " scratchant " les 2 premières spéciales, et en prenant la 2e place dans la 3e spéciale. Voilà une belle entame de journée. Derrière, les pilotes les mieux placé sont ceux qui ne commettent pas d'erreur, comme Sébastien GUILLAUME (2-3-3) ou encore Emmanuel ALBEPART (4-5-6). Les autres ont déjà commis au moins une erreur ; Stéphane PETERHANSEL (14e dans la 3e spéciale), Damien MIQUEL (25e dans la 2e spéciale), Johann PELLETERET (16e dans la 3e spéciale) ou encore Marc GERMAIN (10e dans la 2e spéciale mais vainqueur de la 3e spéciale). D'autres encore sont réguliers, mais plus loin ; Cyril ESQUIROL (8-8-8) et Eric BERBARD (5-7-9).
La journée avait bien débuté pour David, mais elle s'arrête brusquement et définitivement, après la 3e spéciale. Le verdict est clair et sans appel, les 6 vis de fixations de son moeyur arrière réversible sont sectionnées net. Impossible de réparer, c'est donc l'abandon. Séb' GUILLAUME s'engouffre dans la brèche, il prend la tête du provisoire en remportant la 4e spéciale. PETER se réveille d'un coup et remporte sa seule spéciale du jour, la 5e.
Marc GERMAIN nous avait prouvé à Gelles qu'il est indomptable quand il est contrarié. Eh bien, ici, c'est bis répétita. Après avoir gagné la 3e spéciale, il en fait de même avec les 2 dernières. Ce n'est certes pas suffisant pour compenser les 14 secondes perdues dans la 2e spéciale, mais cela lui permet au mois de terminer à la 2e place du scratch journalier, et surtout d'être le vainqueur en 125. Il faudrait peut-être qu'on le contrarie plus souvent ! Emmanuel ALBEPART a semble-t-il mieux roulé que la veille et termine sur la troisième marche du podium. C'est ainsi que 3 " jeunes " ont fait vaciller 3 anciens., puisque PETER termine 4e, juste devant C. ESQUIROL et E. BERNARD, qui est en même temps le 1er 4T de ce dimanche.
Julien DUBAC signe une 8e victoire d'affilée. A priori, il ne doit plus pouvoir être rejoint en tête. Vivement la prochaine saison qu'on puisse le voir évoluer parmi les Inters, A moins qu'il n'intègre l'équipe de France pour les prochains ISDE. Cela nous rappellerait un passé très proche et un certain Sébastien GUILLAUME. Le dauphin du jour est le même que la veille ; Pierre DUZELLIER. Quant aux pilotes de l'EEAT, Olivier PAIN et Sebastien ARVIS, ils terminent respectivement 3e et 4e. Alain DUCLOS a repris le chemin de la victoire en 4T. Quant à Olivier CHAVE, pour la 2e journée consécutive, il a été contraint à l'abandon. Ah quel dur métier que celui de pilote metteur au point d'un proto Gas Gas.
Julien GAUTHIER remporte, comme la veille, le National 2 devant François BOUSQUET et Nicolas MICHNOWSKI. Comme Samedi, les 125cc ont brûlé les cellules, elles sont 9 au 10 premières places.
Alice GENESTE a terminé de belle façon cette 2e journée. Visiblement elle commence à se faire au rythme d'un championnat de France. Encore quelques efforts et elle devrait réussir à pointer à l'heures aux CH.
Didier RONCALLI remporte la catégorie " vieux briscards ", avec une toute petite seconde d'avance sur Patrice RONGIER et Jean-Luc GUENAIS.
En 50cc, 4 des 9 pilotes sont classés. Il faut noter l'exploit de Fabien DEURRIEU qui a pointé à l'heure. Nous avons assisté à un début de polémique dans cette catégorie ; l'un des pilotes n'hésitant pas à déposer une réclamation en demandant le démontage du moteur d'un des concurrents de la catégorie. Le démontage n'a pas eu lieu, le pilote incriminé avouant que son moteur était gonflé à 70cc.
Voilà, la 4e manche est terminée. Plus qu'une et nous connaîtrons les nouveaux " patrons " de l'enduro Français. Le temps ne passerait pas si vite, je dirais bien ; " vivement septembre " ! ! !
Epreuve de SCAER
Et 1, et 2 et ..... Pas 3-0
Nous voici pour un week-end en Terres Bretonnes. Cela faisait si longtemps. Il faut être déjà un peu " ancien " pour se souvenir de notre dernière venue par ici. Nous sommes au bout de la Terre, c'est d'ailleurs bien pour cela que les humains l'ont appelé FINISTERE (la fin de la terre). Est-ce pour cette raison, d'un éloignement tout relatif ou par crainte de l'inconnu, d'une épreuve trop facile, mais les inscrits sont moins nombreux qu'à l'ordinaire ; tout juste 275.
Vendredi soir, le rapport des commissaires techniques est clair, il manque 48 pilotes dans le parc. Ils ne sont donc que 227 à s'être déplacés. Soyons positifs, cela ne se bousculera pas dans les chemins. Parlons en des chemins, un parcours d'environ 80km, que les Inters et Nationaux 1 devront parcourir 3 fois dans un sens le samedi et 2 fois dans l'autre le dimanche. Le tout agrémenté de 2 longues spéciales, l'une banderolée dans un champs, à la française comme on aime à le dire et la 2e de type ligne, très longue, et qui est annoncée à plus de 9 minutes par David CASTERA. Du beau spectacle en perspective. A écouter certains pilotes, de retour des reconnaissances de spéciales, certains, comme Sébastien GUILLAUME apprécient particulièrement la spéciale en ligne. Prémonition ?
La réunion de jury du vendredi soir apporte son lot de renseignements plus ou moins habituels ; le 1er départ est prévu à 8h30 et le temps retenus sont les temps A. Bien évidemment la spéciale en ligne ne sera pas chronométrée au premier tour. La petite nouveauté du jour est la modification du temps de mise hors course pour les 50cc et les féminines ; il est porté de 30 minutes à 60 minutes.
Cette épreuve va se dérouler malheureusement sans Olivier REBUFIE qui a chuté très lourdement le dimanche précédent, lors de l'épreuve du mondial se déroulant en Grèce. Il est alors encore hospitalisé dans ce pays. Absence également de la famille JORIOT et de Alain COSTES.
Samedi
Et voilà, c'est reparti pour une nouvelle manche. Il est tôt, la première spéciale attend avec impatience les premiers forcenés de l'enduro. Elle se situe à moins de 3 minutes du départ, l'herbe y assez haute, bien grasse et bien humide. Une fois de plus nous allons savoir qui est le meilleur dans ce petit jeu du démarrage à froid.
La palme est attribuée à Marc GERMAIN qui semble y être impressionnant d'aisance. Pas bien loin derrière se trouvent Fabien PLANET et Emmanuel ALBEPART. Sébastien GUILLAUME enregistre une petite contre-performance, il n'est que 10e à près de 10 secondes de Marc.
La spéciale en ligne n'étant pas chronométrée, la prochaine spéciale comptabilisée sera la même que celle que viennent de faire la tête de la course. Cela va laisser un peu plus de 2h30 à tout ce petit monde pour se " chauffer " et se familiariser avec ce parcours breton. Et a quoi il ressemble ce parcours breton ? A une forêt de cailloux dans une forêt d'arbres bien verts, en somme un parcours très physique, heureusement qu'il ne pleut pas.
2h et demie plus tard donc, voici toute notre petite caravane revenue dans la spéciale banderolée. Alors qui est le meilleur à chaud ? Réponse : Sebastien GUILLAUME. Dans la même seconde on retrouve E. ALBEPART et D. FRETIGNE. Du coup voilà Emmanuel transformé en leader de cette journée, devant Fabien PLANET et Marc GERMAIN. Ces 3 pilotes sont alors dans la même seconde.
Et c'est reparti pour 2 heures de " pseudo " balade dans la campagne environnante, juste histoire de bien fatiguer tout le monde. 2 tours de grand aiguille plus tard, nous voici à l'entrée de la grande inconnue de la journée, la spéciale en ligne. Le doute et le suspense sont levés rapidement, le rouleau compresseur GUILLAUME est en route. Vendredi, il déclarait que cette spéciale lui plaisait, aujourd'hui il le prouve. Il relègue son dauphin, E. ALBEPART à plus de 8 secondes et le 3e, D. FRETIGNE est à plus de 9 secondes. Pour donner une petite idée des écarts occasionnés par cette spéciale ; le 10e est à plus 26 secondes. Voilà Sébastien transformé en leader, Emmanuel passe à la 2e place. F. PLANET sombre quelque peu en ne réalisant que le 17e temps de la dite spéciale.
Quelques minutes à peine plus tard, nous nous retrouvons pour la 3e fois dans la spéciale banderolée. Fatigue, pression ? toujours est-il qu'Emmanuel cède encore un peu de terrain. D. FRETIGNE ne se résigne pas et remporte enfin sa première spéciale du jour. Mais S. GUILLAUME veille au grain et ne concède que 3/10e de seconde. Marc GERMAIN qui fait feu de tout bois avec son petit 125 arrache la 3e place de cette spéciale.
Encore une fois, et cela deviendrait presque une habitude tout va se jouer dans le dernier tours et les 2 dernières spéciales.
Dans la ligne suivante Sébastien enfonce le clou en " collant " près de 6 secondes à David et 8 à Eric BERNARD. La messe serait-elle dite ? Pas si sûr. Rendons-nous vite dans la dernière spéciale du jour, l'ultime banderolée. D. FRETIGNE fait flamber les cellules et signe le meilleur temps de la journée dans cette spéciale. Il reprend du coup 5 secondes à S. GUILLAUME, mais cela n'est pas suffisant . Le 3e de ce dernier round est Olivier SAMOFAL avec son 4T.
Le grand vainqueur de cette journée est donc S. GUILLAUME, devant D ? FRETIGNE à 4 secondes et E. ALBEPART. Marc GERMAIN est le 4e de ce plateau de fous et surtout le 1e 125. Grâce à son excellent dernier temps, O. SAMOFAL chipe la victoire en 4T à Eric BERNARD.
A noter que pour la première fois de l'année, Guillaume PORTE n'a connu aucun souci de mise au point sur son 400 4T et termine 3e. Johann PELLETERET et Damien MIQUEL, tous deux pilote de l'EEAT complètent le podium du 125.
Lors du 2e tour de boucle, Laurent BOUFFIOUX a été contraint à l'abandon, son amortisseur étant réduit au rang de pompe à vélo. Eric BERNARD lui en ayant prêté un, il va pouvoir repartir pour la journée du dimanche. Samuel VINET à, quant à lui, du renoncer lors du 3e tour. La panne est plus grave puisque sa boite de vitesse est bloquée. Par contre, lui, n'a pas de quoi réparer, verdict, week-end OUT.
Dans un premier temps, Eric BERNARD a été déclassé par la direction de course au motif qu'il n'a pas pointé au premier CP du 1er tour. Il est réintégré, par le jury dans le classement, au bénéfice du doute ; étant donné qu'il partait dans la 1e minute et que le fléchage a cet endroit n'était peut être pas suffisant, et le parcours passant à l'envers à une centaine de mètres.
En National 1, le combat se termine comme d'habitude, pourrait-on dire. Julien DUBAC a écrasé la concurrence avec son petit 125. Il domine une fois de plus Olivier PAIN et Sébastien ARVIS. Sébastien qui termine cette journée presque épuisé, avec une main droite dans un sale état. Le 1er 4T est encore Alain DUCLOS qui règne presque sans partage.
En National 2, joli tir groupé en tête de la course. Julien GAUTHIER emporte la journée davant 2 juniors, Marc BOURGEOIS qui est à moins de 2 secondes et Peter GERMAIN à 6 secondes. Ca chauffe aussi dans cette catégorie là.
Chez les " ptits " vieux, traduire les vétérans, victoire de Didier RONCALLI devant Jean-LUC GUENAIS et Denis ABGRALL.
En 50cc, ils étaient 7 au départ et pour la première fois 6 ont terminé classés. C'est Youenn PECOT qui gagne, devant Franck TISSOT. A noter la performance de ces 2 pilotes qui ont pointé à l'heure partout. 3e place pour Paul CHABLOZ, qui ne prend que 2 minutes de pénalités. Bravo les 50.
En féminine, la seule engagée, Alice GENESTE termine classée, mais a bien crue être hors course avec ses 32 minutes de pénalités. Elle ne savait pas que la mise hors course était étendue à 60' pour sa catégorie. Victoire donc, et premiers points en championnat.
Dimanche
La réunion de jury du samedi soir a confirmé les options de la journée. Départ à 8h00 et temps A. On tourne dans le sens inverse du samedi, mais les spéciales seront tout de même empruntés dans le même sens que la veille. Il a plu une bonne partie de la nuit. Soyons optimistes, on pourra toujours dire que c'était pour coller la poussière. Et même si le temps s'éclaircit, en ce début de journée, tout le monde pointe chez Lustucru, il faut adopter un pilotage en finesse pour s'en sortir.
La première spéciale, la ligne, étant proche du départ, on va une nouvelle fois vérifier qui a le meilleur début à froid, avec en prime une spéciale bien grassouillette. A ce petit jeu là, et dans la série ; " je ne commet pas la même erreur 2 fois ", c'est Sébastien GUIILLAUME qui réalise la meilleure entrée en matière. Les temps sont nettement moins bons que la veille, presque 2 minutes de plus que la veille. D. FRETIGNE est déjà au contact à la 2e place. C'est E. ALBEPART qui prend la 3e place.
Presque un tour plus tard, nous voilà présent dans la banderolée. La aussi les temps y sont nettement moins bon. Mais qu'à cela ne tienne, J. PELLETERET doit aimer cela, car c'est lui qui scratche la spéciale. Son 1er scratch, champagne. David FRETIGNE est 2e en prend la place de leader. C'est M. GERMAIN qui signe le 3e temps. E. ALBEPART, victime d'une très grosse chute préfère abandonner, journée morte pour lui.
Quelques encablures à peine plus tard, c'est la ligne qui revient. S. GUILLAUME semble adorer cette spéciale, car il y pilonne la concurrence, le 2e, Fabien PLANET est à près de 13 secondes et le 3e, Cyril ESQUIROL est à 15 secondes. Contre-performance relative de D. FRETIGNE, 4e, mais à 16 secondes.
Un autre abandon marque ce 2e tour, celui de David VERNIER. Dommage.
Le tour se termine. La circuit est de plus en plus éreintant. 58 Nationaux 2, 10 Inters et Nationaux 1 ont déjà " disparus " ou vont disparaître. Aujourd'hui, terminer se mérite, il faut se battre.
Voilà la dernière banderolée. Chacun remet le bleu de chauffe, et c'est reparti. Victoire de D. FRETIGNE devant S. GUILLAUME et F. PLANET. Avant la toute dernière spéciale, il n'y a que 245/1000e d'écart entre Sébastien et David. La dernière ligne sera donc le juge de paix. Pas impressionné du tout, Seb remporte cet ultime test, devant M. GERMAIN et C. ESQUIROL. David s'en est mis une bonne et perd 25 secondes sur le vainqueur du jour. Il conserve néanmoins la 2e place du podium. C'est M. GERMAIN qui complète ce trio de tête. En 4T, première victoire de Guillaume PORTE, 2 secondes devant E. BERNARD qui avait raté sa première spéciale.
En National 1, même tiercé que la veille ; Julien DUBAC devant O. PAIN et S. ARVIS. Joli score donc pour Julien qui aligne 6 victoires de manche. En 4T A. DUCLOS sauve sa 1e place lors de la dernière spéciale, son poursuivant direct, Guillaume FLOIRAC se mettant tout seul au tapis dans le dernier test.
En National 2, victoire de Nicolas PAGANON, devant Julien GAUTHIER et Stéphane BOISSERIE. Il n'y a d'ailleurs que 79 classés pour cette journée.
En Vétéran, ils ne sont également que 12 à l'arrivée. Sacré hécatombe là aussi. Jean-Luc GUENAIS empoche le pompon, Denis ABGRALL et Didier RONCALLI complète le podium.
Seulement 3 pilotes du 50cc sont à l'arrivée. Youenn PECOT est le vainqueur, comme la veille. Stéphan FIGUIERE et Fabien DEURRIEU sont les 2 autres rescapés du jour.
Ce dimanche, aucune fille à l'arrivée. Alice a terriblement souffert, dès le départ et du jeter l'éponge assez rapidement.
Alors vivement la prochaine épreuve de Championnat de France, pour savoir si David FRETIGNE va rappeler à l'ordre tous ces petits jeunes, ou si Sébastien GUILLAUME va réussir à tordre le cou de son aîné ! ! !
Epreuve de MASSIAC
Quitter la région bordelaise pour se rendre à Massiac, c'est un peu quitter le printemps avec ses giboulées, ses premières journées agréables et une végétation en pleine expansion, pour aller dans le cœur de l'Auvergne et revenir flirter avec l'hiver, où les bourgeons ne sont encore qu'un rêve. Ce n'est pas tenue de soirée exigée, mais plutôt tenue chaude exigée.
Massiac, qui est la 2e épreuve du championnat de France, marque également l'ouverture du championnat d'Europe. De fait, vendredi soir, à la fin des vérifications techniques, aux 305 participants au championnat de France, viennent s'ajouter 165 pilotes européens représentants 13 nations. Bizarrement aucun Finlandais n'a fait le déplacement. Alors que l'on trouve des pilotes venants de Grande Bretagne, de Belgique, de France, d'Italie, de République Tchèque, d'Allemagne, des Pays Bas, d'Autriche, de Hongrie, de Pologne de Suède, de Norvège et de Lettonie. Quelques grands noms de l'enduro international ont compris l'intérêt d'un titre européen et sont donc venus en découdre chez nous. C'est ainsi que l'on retrouve au départ un Roman MICHALIK en pleine forme, ainsi qu'un Stefano PASSERI ou un Ivan BOANO ou encore Martin GOTTVALD. Du côté des Français, ils sont une douzaine, Inters et Nationaux 1, à s'être inscrit à ce championnat d'Europe. A l'exception de Sébastien GUILLAUME, toute l'équipe de l'EEAT participe à " l'Europe ".
Quelques femmes ont également décidé de venir en terre enduristique. Deux d'entre elles sont inscrites au championnat de France ; Ludivine PUY et Alice GENESTE, alors qu'elles sont 9 en championnat européen. Neuf pilotes représentant 5 nations.
La première chose à savoir en enduro est ; l'une des règles fondamentales qui régit la discipline sera-t-elle une nouvelle fois respectée ? A savoir, va-t-il pleuvoir ou pire, neiger, durant cette épreuve. Vendredi, cela n'en prend pas le chemin. Le temps est au beau et tandis que les pilotes reconnaissent une dernière fois les spéciales ou tentent d'entrer leur monture dans le parc fermé, leurs assistants et autres suiveurs prennent tranquillement le temps de vivre à la terrasse des cafés.
Une brève réunion de jury (international) nous apprend rapidement que le 1er départ aura lieu à 08h00 précise, que sauf intempéries de dernière minute, ce sont les temps A qui seront appliqués pour la journée de samedi, que le circuit a un développé de 85km, que 2 spéciales banderolées sont prévues à chaque tour et enfin que les pilotes européens (hors vétérans et féminines), les Inters et les Nationaux 1 devront parcourir 3 tours de ce circuit tandis que toutes les autres catégories devront en réaliser 2.
Samedi
Samedi matin, la règle est respectée ; les premiers départs ont lieu sous la pluie. En prime le ciel est très bas. L'organisation décide rapidement de dévier le premier pierrier, situé à 2km du départ, pour tous les nationaux 2. Seuls les inters y auront droit à chaque tour. En guise de hors d'œuvre l'organisateur a placé sa première spéciale, une banderolée, quelques minutes à peine après le début du tour. Il faut donc pour les pilotes réussir à se mettre en " température " le plus rapidement possible. Dans ce style d'exercice c'est David FRETIGNE qui est le plus fort. Il scratche la spéciale devant Cyril ESQUIROL, très en forme depuis son changement de catégorie, et Emmanuel ALBEPART. Les écarts sont relativement importants puisque 10 secondes séparent déjà le 1er du 3e.
Il faut attendre le milieu du 2e CH pour rencontrer la 2e spéciale, qui est également une banderolée. Comme sa sœur du 1er CH, elle est tracée à flanc de colline. Celle là est tout en devers, avec en prime un devers de whoops et quelques sauts qui envoient " bien ", pour ceux qui ont du cœur. En temps elle est à peine plus courte que la précédente. Tout le monde est maintenant bien chaud. D. FRETIGNE réédite sa performance et signe le scratch devant E. ALBEPART et Sébastien GUILLAUME. Là l'écart est ridiculement faible ; 5 tout petits dixième entre le 1er et le 3e.
Le 3e CH est le CH dit " serré ". Si les Inters et Nationaux 1 s'en sortent bien il n'en va pas de même pour les Nationaux 2 dont une bonne partie va y engranger des pénalités. Le 4e CH marque la fin du tour, pas de spéciale, juste de la liaison. Et c'est reparti pour un tour. Le temps s'est encore dégradé, ainsi que le terrain de la 1e spéciale de ce 2e tour. Les temps y sont nettement moins bon qu'au tour précédent. S. GUILLAUME y limite la casse et la remporte devant Marc GERMAIN et Olivier REBUFIE.
Les spéciales se suivent et se ressemblent parfois. Retour dans la 2e spéciale de ce tour. D. FRETIGNE repasse une couche. S. GUILLAUME y est son dauphin, tandis que E. ALBEPART complète le podium. Une fois encore les 3 hommes se tiennent en moins de 7/10e. Ca chauffe ca chauffe ferme même entre les cellules.
C'est ainsi que commence le 3e tour. Il ne pleut presque pas, mais les nuages sont de plus en plus bas. Certaines portions du circuit sont noyées dans le brouillard. La 1e spéciale de ce 3e tour est encore visible. D. FRETIGNE qui doit encore avoir faim de victoire signe pour la 4e fois du jour le meilleur temps. S. GUILLAUME est une nouvelle fois 2e et O. REBUFIE complète le trio de tête.
La spéciale suivante est beaucoup moins idyllique. Le brouillard est présent, mais il n'est pas encore trop dense. Marc GERMAIN sort de ses gongs et signe son 1er meilleur temps du jour, devant D. FRETIGNE et S. GUILLAUME. Le 3e tour vient de se terminer. La journée pourrait être terminée, mais que nenni, car il reste l'ultime spéciale. On renvoie tout le monde sur le parcours, direction la 7e spéciale du jour. Et c'est là, que cela se gâte. Le brouillard enveloppe complètement cet dernier test. En sortant d'un virage ne voit même pas l'entrée du suivant. Gros cœur et bonne mémoire indispensable. C'est une nouvelle fois D. FRETIGNE qui s'en sort le mieux, suivi de près par S. GUILLAUME et E. ALBEPART. Rude journée.
6 de nos pilotes Inters ont flirté avec la mise hors course ce samedi. Ils n'ont sauvé leur tête que grâce à la demande clémence du jury international et surtout de son président, l'angalis John COLLINS. Ces pilotes comme de nombreux européens et autres pilotes Nationaux avaient un peu " mélangé " les CH. Il faut rappeler que les CH1, 2 et 4 se situaient sous la même tente et n'étaient séparés que par une barrière. Du coup une cinquantaine de pilotes se sont emmêlés les CH.
Le classement Inter est donc le suivant. Grand vainqueur D. FRETIGNE devant S. GUILLAUME et E. ALBEPART, tous 3 en catégorie 250cc 2T. Le premier 125 est Olivier REBUFIE. Quant au 1er 4T c'est Eric BERNARD qui décroche la timbale.
En National 1 ; le combat a été tout aussi âpre. Mais Julien DUBAC n'a laissé aucune chance à ses adversaires. En 7 spéciales, il relègue Sébastien ARVIS de l'EEAT ) à plus de 1 minute et Sébastien VIDAL (celui qui roule en Yam) à 1'28.
En National 2, c'est Jullien COLOBAN qui l'emporte avec 5 toutes petites secondes d'avance sur Nicolas PAGANON. Le 3e étant Christophe LESAGE. A noter que les 4T en National 2 ont terriblement souffert ; le premier d'entre eux n'apparaît qu'à la 55e place. Les nationaux 2 ont enregistrés environ 80 abandons et une vingtaine de mises hors course.
La seule féminine française classée est Ludivine PUY. Alice GENESTE ayant été mise hors course.
En championnat d'Europe, nos petits français ont très bien marché. Fabien PLANET remporte le Junior 250, tandis que Damien MIQUEL remporte le Junior 125. Johann PELLETERET termine 2e du junior 125 et Sébastien ARVIS finit 4e du Junior 250. A noter au passage que c'est Stefano PASSERI qui emporte le scratch de la journée devant Ivan BOANO.
Le féminines terminent à 3 cette première journée. C'est Bettina WEISS qui l'emporte devant Erica ROTH et Maria SANDELL.
Fin des hostilités.
Dimanche
La réunion de jury, la veille au soir, a apporté les informations suivantes. Tous les pilotes ayant intervertis les CH lors de la 1e journée sont réintégrés dans le classement, par contre il n'y aura aucune tolérance en la matière ce dimanche. Le 1er départ est décalé à 9h00 et ce sont les temps A qui sont appliqués. Toutes les catégories ont un tour de moins a couvrir par rapport à la veille. Au total, une quarantaine de pilotes ont décidé de ne pas repartir ce matin. La temps a décidé de faire un petit effort ; il ne pleut pas. Royal !
Comme le parcours est pris dans le même sens que la veille, les hostilités sont déclarées très rapidement. Ce matin c'est Marc GERMAIN qui réalise le meilleur " démarrage " à froid. C'est en effet lui qui remporte cette 1e spéciale. David FRETIGNE est en embuscade à la 2e place tandis que Sébastien GUILLAUME grimpe sur la 3e marche.
Le temps semble vouloir s'éclaircir, les spectateurs sont venus en plus grand nombre, dès le matin. Tout le monde se dirige donc vers la 2e spéciale de ce tour. M. GERMAIN, probablement peut satisfait de sa 5e place scratch de la veille semble avoir dévoré un lion ce matin. Il engrange un nouveau scratch et pour la 2e fois de la journée D. FRETIGNE est son suivant immédiat. Ce coup-ci c'est au tour d'Olivier REBUFIE d'arracher la 3e place.
Il faut attendre une petite heure et 2 CH de plus pour assister à une nouvelle bataille en spéciale. Nous sommes au début du 2e tour. La situation est la même, ce n'est plus bis repetita mais ter repetita. M. GERMAIN signe le 3e scratch d'affilé et D. FRETIGNE est à nouveau le dauphin. Raphaël ANDRE a du sentir pousser des ailes, il est le 3e.
Il ne reste que 2 spéciales et Marc semble bien dans ses bottes. L'avance n'est pas gigantesque (8 secondes) mais pour l'instant c'est lui qui domine. Direction donc la 4e spéciale. Là, petit coup de théatre, David FRETIGNE sort un super temps. Il reprend 3 secondes à Marc qui est 2e de la spéciale. Le 3e étant Cyril ESQUIROL. Il ne reste plus qu'à terminer gentiment ce 2e tour.
Le temps s'éclaircit de plus en plus et la température chute ;en plein centre ville on voisine les 2 degrés. Vivement l'été ou un vrai printemps. Quoiqu'il en soit David annonce la couleur d'entrée de jeu dans cette ultime confrontation. Il place la barre le plus haut possible. Il ne reste plus qu'a attendre le passage de la " petite " 125. Voilà, c'est chose faite. Marc vient de sortir de la spéciale. Il accuse un retard de 6 secondes et demie. La victoire du jour lui échappe malheureusement. Le 3e de cette dernière épreuve chrono est O. REBUFIE. Fin des explications.
David remporte ainsi sa 4e journée consécutive. Le dauphin du jour est M. GERMAIN. Le podium est complété par O. REBUFIE. Le premier 4T de ce dimanche frileux est nouvelle fois Eric BERNARD (9e scratch). Laurent BOUFFIOUX écope de la cuillère de bois chez les Inters à cause de ses 4 minutes de pénalités.
Chez les Nationaux 1, on a pris les mêmes et…. On n'a pas tout a fait recommencé. La constante est que Julien DUBAC a une nouvelle fois dominé la concurrence, mais moins nettement que la veille (seulement 6 secondes). Cette fois-ci, tir groupé des pilotes de l'EEAT sur le podium ; Olivier PAIN est 2e et Sébastien ARVIS 3e. Les " ptits " gars de l'équipe d'enduro de l'Armée de Terre marchent très fort en ce début de saison, mais force est de reconnaître qu'ils ont un peu de fil à retordre avec Julien. A suivre de très très près chez les Bretons. Il faut également citer la très belle 4e place d'Alain DUCLOS qui termine aussi 1er 4T.
Chez les Nationaux 2, on a presque tout mélangé. C'est François BOUSQUET qui emporte la journée alors qu'il n'avait pris que la 62e place la veille, à cause de 5 vilaines minutes de pénalités. Nicolas PAGANON ré-édite sa performance de la veille en terminant second. Le 3e étant Peter GERMAIN (36e la veille avec 3 minutes de pénalités)
La seule féminine classée est Ludivine PUY, elle prend également la 94e place en National 2. Alice GENESTE ayant abandonné avant la 4e spéciale.
En vétéran, C'est Patrick SIREYJOL qui l'emporte avec 6 petites secondes d'avance sur Jean Luc GUENAIS et 22 sur Patrick RONGIER.
Une fois de plus les Nationaux 2 ont souffert. Cette 2e journée aura vu l'abandon de près de 80 participants et la mise hors course de 25 d'entre eux. Ils ne sont d'ailleurs que 134 classés (autant que la veille) Rude journée une fois de plus.
La seule fausse note de la journée aura été comme la veille, les CH 1, 2 et 4 situés au même endroit. Et même si moins de pilotes que la veille se sont " trompés " il s'avère que quelques uns tout de même ont payé chèrement cette étourderie. C'est cela aussi l'enduro, rouler avec sa tête. On le rappelera jamais assez ; le pilote est seul responsable de son pointage.
En championnat d'Europe nos petits français ont à nouveau réalisé une bonne journée. Damien MIQUEL signe un doublé ce week-end en remportant le samedi et le dimanche en junior 125. Fabien PLANET prend, quant à lui la 2e place en junior 250. Olivier PAIN termine 4e du junior 125 et Sébastien ARVIS 5e du junior 250. Damien MIQUEL se retrouve donc en tête du championnat d'Europe ainsi que Fabien PLANET (a égalité de points avec Andréa BECONI)
Chez les féminines " europe " elles ne sont que 2 à l'arrivée Bettina WEISS et Erika ROTH, dans le même ordre que la veille.
Cette fois-ci les contrôleurs techniques ont réalisés les contrôles de bruit le vendredi après midi. Force est de constater qu'une nouvelle fois ce sont les 4T qui ont connu le plus de difficultés.
Rendez-vous à Scaër, en Bretagne pour la 3e grande confrontation nationale…
Epreuve de MAURIAC
L'épreuve de Mauriac marque donc le début de la saison 2002. Nous sommes en Auvergne, le berceau quasi mythique de l'enduro français. Ceci a du réveiller nombre d'enduristes endormis, car, événement rarissime depuis les 2 dernières saisons ; presque tous les inscrits se sont sont déplacés. Du coup vendredi soir, juste après la fermeture du contrôle technique, le commissaire annonce 369 motos au parc fermé. Bon début.
Lors des contrôles, l'accent a été mis sur la sécurité. C'est ainsi qu'une dizaine de casques sont retirés de la circulation.
L'organisateur a opté pour un circuit composé de 2 boucles, avec les 2 CH au même endroit. Un couloir étant réservé pour le CH1 et l'autre couloir pour le CH2. Cela semble être une bonne idée, l'assistance n'ayant pas à se déplacer.
Au rayon, "spéciales", le menu indique 2 banderolées, assez courtes (moins de 3' pour les meilleurs). Elles sont situés, l'une à côté de l'autre, peu avant les CH. Idéal pour les psectateurs.
S'il ne pleut pas dans le courant de la nuit, les temps prévus pour la journée du samedi sont les temps A.
Samedi
Le titre de cette journée pourrait être : Tous derrière et lui devant !!!
Et c'est parti. Samedi matin, le premier départ est donné à 9h30, le soleil est au rendez-vous, et comme cela a été décidé la veille en réunion de jury, ce sont biens les temps A qui sont appliqués. Les Inters et Nationaux 1 on donc 60' pour rallier le CH1 et 80' pour se rendre du CH1 au CH2. Ils ont 3 tours à parcourir, ce qui représente 7h00 de "balade". Les autres catégories doivent parcourir 2 tours du même circuit.
Dès les premiers tours de roue tout le monde peut se rendre compte que le terrain est très usant, truffé de cailloux. Rien d'insurmontable, mais physique.
Dans la 1e spéciale du jour, Marc Olivier JORIOT abandonne après s'être pris une bonne "boîte", comme on dit. La boucle arrière de son "petit" 4T est tordue et le silencieux se retrouve au dessus de la roue arrière. Marco semble souffrir du côté droit. Il jette donc l'éponge après moins d'une heure de course.
Grosse surprise, dans le premier tour également, abandon d'Eric BERNARD qui est tombé en liaison. Voilà une grosse tête de série qui disparait prématurément.
Dès la première spéciale la jeune classe fait feu de tout bois. Mais le champion en titre ne veut rien laisser échapper. Et même s'il est encore blessé, il signe le meilleur temps. Voilà David FRETIGNE en leader de ce début de journée. Mais il est vrai que les jeunes ; Marc GERMAIN, Olivier REBUFIE ou encore Sébastien GUILLAUME poussent très fort derrière. Cyril ESQUIROL, est le seul autre ancien de la bande à pouvoir rester dans le groupe de tête.
La 2e spéciale marque la fin du premier tour. David FRETIGNE remet le couvert devant la même meute de jeunes loups. Les écarts en ce début de course, sont vraiment minimes. les protagonistes se battent à coup de dixièmes de seconde. Sur ce type de terrain les 4T semblent moins à l'aise que les 2T
Dans le 2e tour, le temps commence à se couvrir et David FRETIGNE subit un petit raté lors de la 3e banderolée. C'est Marc GERMAIN qui tire les marrons du feu et occupe la place de leader. Sébastien GUILLAUME en profite pour signer son 1e temps scratch de sa jeune carrière d'Inter. La partie de cache cache est bien entamée. Celle-ci se poursuit de plus belle lors de la 3e spéciale, car si c'est Cyril ESQUIROL qui l'emporte, David tire les marrons du feu et repasse devant Marc GERMAIN. Ca chauffe ça chauffe.
Le 3e tour promet donc de ne pas être qu'une simple formalité. Et c'est effectivement un nouveau combat qui s'engage. David FRETIGNE signe le meilleur temps de la 5e spéciale, tandis que Marc GERMAIN lui rend la monnaie de sa pièce en s'adjugeant la 6e spéciale. Derrière, mais pas très loin derrière, le combat continue entre anciens et nouveaux. Le tout est arbitré par la pluie qui ne manque pas de se rappeler à notre bon souvenir. Elle en profite pour tomber sans vergogne et abondamment entre les 5e et 6e spéciales.
La 7e spéciale, initialement prévue est finalement annulée, à cause d'un problème avec le pré-finish. La direction de course est d'ailleurs amenée à supprimer toutes les pénalités de la journée. La raison invoquée est que du fait la trop grande proximité des CH1 et CH2, un nombre très important de pilotes ont confondus les 2 CH. De sorte que si le règlement avait du être appliqué à la lettre, c'est près de la moitié des concurrents qui aurait du être mis hors course.
Mais alors qui est le vainqueur ? Juste le temps de faire quelques sommes et le verdict tombe ;c'est David FRETIGNE qui l'emporte devant Marc GERMAIN, à moins de 2 secondes et Sébatien GUILLAUME, le néo inter à 4 secondes. Derière c'est un méli-mélo d'anciens et de nouveaux puisque l'on trouve en 4e position Olivier REBUFIE, puis Cyril ESQUIROL (5e), Emmanuel ALBEPART (6e), Richard SAINCT est 7e et Fabien PLANET (autre néo inter) termine 8e. Le premier 4T est Olivier SAMOFAL, tout heureux d'avoir réalisé le hold up de la journée suite aux abandons d'Eric BERNARD et Laurent BOUFFIOUX. Belle première manche.
Chez les Nationaux 1, la bataille est toute aussi belle. Là, elle oppose des représentants des 3 catégories de cylindrées. Steve LEMARCHAND, primitivement classé 2e est finalement mis hors course par le jury pour moto non conforme. Julin DUBAC qui roule en 125 ne laisse aucune chance à Sébastien ARVIS (250cc) et lui colle près de 20 secondes. Le 3e est Alain DUCLOS qui a énormément progressé et amène son 4T en bonne place. A noter que la nouvelle recrue de l'EEAT, prend doucement ses marques et termine à la 16e place.
D'excellentes surprises nous viennent des Nationaux 2. Dans les 4 premiers du scratch on trouve 3 pilotes juniors (les moins de 21 ans). Le vainqueur est Marc BOURGEOIS (junior) qui devance Stéphane BOISSERIE (un junior dont c'est la première saison de championnat de France) et Jean François PELLERIN. Le 4e scratch est un autre junior, Julien COLOMBAN. L'avenir est en marche on dirait.
Ils étaient 6 pilotes en 50cc à prendre le départ. Il en reste 3 en fin de journée. C'est Stéphan FIGUIERE qui l'emporte devant Romain MA?UELE et Fabien DARRIEU (qui a complètement raté sa première spéciale).
Les filles étaient 4 au rendez-vous, une seule est classée ; Laurence DUROSIER. La championne de France en titre a posé la première pierre.
Pour la petite histoire, les enduron@utes étaient représentés par 3 pilotes ; Nicolas VINCENT termine à la 54e place du N2, Ragnar KATERBRAU prend la 104e place (notre hollandais a un peu souffert dans les cailloux surement) et Hervé SAUVAYRE a jeté l'éponge en cours de route (cause inconnue).
Dimanche
Lors de la réunion de jury du samedi soir, il a été décidé de rouler en temps A et d'avancer l'heure de départ à 8h30. Le circuit est le même (comprendre, on tourne dans le même sens).
C'était le week end du changement d'heure (hiver-été) et bien évidemment certains pilotes l'ont oublié. Dommage.
La journée commence sous un beau ciel bleu. Le temps est frisquet mais bon...
Chez les Inters, Thierry BERGE a décidé de ne pas repartir. David VERNIER qui avait cassé le moteur de son 125 la veille reprend le départ ce matin. Guillaume PORTE qui a connu de gros problème avec son 400 Gas Gas le samedi, tente de lui redonner un semblant de vie dans le parc de travail. Pour l'avoir vu passer dans les dernières spéciales, de toute évidence le moteur consomme beaucoup d'huile. A suivre de près.
Marc GERMAIN est remonté comme une pendule ce matin. Il n'est probablement pas le seul, mais c'est lui qui le plus gros couteau entre les dents ; il emporte la première spéciale du jour. Ceci dit David FRETIGNE n'est pas bien loin derrière puisqu'il ne concède qu'une 5/100e de secondes. Le 3e de cette spéciale est Oliver REBUFIE à moins de 2/10e de seconde. Le ton est donné. Ca va chauffer entre les banderoles. Et comme derrière on ne fait pas semblant non plus...
Dans la 2e spéciale, Cyril ESQUIROL signe son premier scratch du week end. Il prouve ainsi que malgré 6 ans de 4T et malgré son "apparente vieillesse" comme il dit, il n'a rien perdu de son pilotage en 2T. Il met 9 tous petits dixième à Marc GERMAIN. Olivier REBUFIE s'adjuge une nouvelle fois la 3e place.
Le 2e tour démarre à 100 à l'heure et certains semblent se réveiller et ne pas vouloir se laisser faire. Au nombre de ceux là, David FRETIGNE qui branche à nouveau le turbo et gagne cette 3e spéciale. Marc GERMAIN est son dauphin et Cyril est le 3e. Tout ce petit monde se tient en moins d'une seconde.
Dans la 4e spéciale on prend les mêmes et on mélange le tout. A ce petit jeu là c'est Marc GERMAIN qui signe le meilleur temps devant Cyril ESQUIROL et David FRETIGNE. Ces 3 pilotes sont encore dans la même seconde. Personne ne lache rien.
Tout va donc se jouer dans le 3e tour, qui va compter exceptionnellement 3 spéciales. Tout peut donc être remis en question.
Ce n'est pas comme celà que l'entend David FRETIGNE. En fait il engrange toutes les spéciales ne laissant que les place d'honneur aux autres. Marc GERMAIN fait feu de tout bois et termine 3 fois 2e. Cyril ESQUIROL lache du lest (bien malgré lui).
En finissant tambour battant David FRETIGNE emporte également cette 2e journée. Et hop, 2 victoires d'affilées. Bien que blessé, la saison commence bien pour lui, mieux qu'en mondial. Marc GERMAIN termine la journée du dimanche une nouvelle fois à la 2e place, tandis que Cyril ESQUIROL complète ce podium. Pour la petite, u la grande, histoire, il faut noter que le 4e est Sébastien GUILLAUME, le 5e Olivier REBUFIE et le 6e Eric BERNARD. Ainsi c'est tout le Trophée victorieux aux ISDE 2001 qui occupe les 6 premières places du scratch de ce 2e jour.
Olivier SAMOFAL qui avait réalisé la bonne opération du samedi, en réalise finalement une bonne le dimanche puisqu'il prend la 2e place en 4T. A noter également que nos autres néo inters que sont Johann PELLETERET et Fabien PLANET sont respectivement 8e et 9e. Joli coup pour un début.
En National 1, Julien DUBAC réalise la même journée que la veille et il chipe la première place. Les EEAT boys ; Olivier PAIN et Sébastien ARVIS réalisent également une excellente journée et sont respectivement 2e et 3e. Les Nationaux 1 ont souffert aujourd'hui ; ils étaient 41 au départ, il n'en reste que 27 à la fin du 3e tour. De l'avis de beaucoup d'entre eux, le 3e tour a vraiment été horrible.
En National 2, le vainqueur est le même que la veille ; c'est le junior Marc BOURGEOIS. Il écrase la concurrence en remportant 3 des 4 spéciales du jour et finissant 2e dans la 4e spéciale. Joli score. Julien GAUTHIER prend la 2e place et Peter GERMAIN (autre junior) termine sur la 3e marche du podium. Le 3e junior du jour est Stéphane BOISSERIE. La journée a été particulièrement dure pour les Nationaux 2, car s'ils étaient 255 à l'arrivée le samedi soir, ils ne sont que 182 à être classés à la fin de cette 2e journée.
Du côté des enduron@utes, Nicolas VINCENT termine 48 tandis que Ragnar KATERBRAU, un peu plus fatigué que la veille termine 124e. Hervé SAUVAYRE n'est quant à lui, pas classé.
Il est dommage que les spéciales aient été si courtes. A peine 36 minutes en 2 jours pour les Inters et nationaux 1 alors qu'en mondial on atteint les 2h en 2 jours. La situation n'est pas facile, pour nos pilotes de pointe. COmment rivaliser avec l'élite mondiale quand nos épreuves chronométrées sont si courtes. Une des choses qui peut nous réchauffer le coeur est que la relève est là et bien là. Ce n'est pas que l'on soit pressé de voir partir nos anciens, mais il faut bien penser à l'avenir et aux prochaines rencontres internationales.
Tout au long de ce week end une chose m'a frappé. A part David FRETIGNE qui roule souvent seul dans les chemins, les autres semblent apprécier de rouler en paquet. Il n'est pas rare de voir passer des groupes composés de 3 à 10 pilotes, genre petit train, mais petit train à rythme soutenu tout de même. Ceci me conforte dans ce que je pense depuis un bon moment déjà, je préfère suivre un enduro en me déplaçant dans les liaisons plutôt que d'aller de spéciale en spéciale. Les liaisons sont tellement plus vivantes.
Le prochain rendez-vous est Massiac. En même temps que la 2e manche du Championnat de France aura lieu la 1e manche du Championnat d'Europe. Donc, à ne pas rater.
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