CNCC 2001


Hourtin - Sauveterre - Marsac - Classements finaux


Classements officiels finaux
Inter Nationaux A

Epreuve de MARSAC




 Epreuve de SAUVETERRE

Le CNNC faisait halte en terre béarnaise lors des 8 et 9 septembre, dans la "patrie" de David CASTERA et Serge NUQUES.

Une petite reconnaissance, à pied, le samedi nous donne tout de suite un avant goût de ce qui attend les pilotes le lendemain. Le départ et l'assistance sont situés en pleine ville. Le circuit commence par "sauter" par dessus la route, il emprunte un terrain de cross aménagé pour l'occasion. On poursuit par du sous bois bien technique et de la prairie rapide. Sur le retour, bref passage dans un champ qui donne un aperçu de spéciale banderolée. A la sortie du champ, route, 300m de bitume et on replonge sur le terrain de cross. On saute à nouveau par dessus la route et passage devant le pointage. Total : 10 km.

Dimanche matin : Le temps est couvert, et le ciel se charge un peu plus à chaque minute. Faute de participants, ils ne sont que 160 engagés, les catégories sont fusionnées. Vers 13h00, sous une petite pluie typiquement bretonne (traduire crachin) le tour de reco est lancé. 13h40, mise en ligne. Pendant ce temps là, l'organisation a dévié 3 des principales difficultés, un dévers ainsi qu'une descente et une montée copieuses. Les 160 pilotes prennent place sur les 12 lignes prévues. Au premier rang (celui des Inters) on trouve ; David FRETIGNE, Cyril ESQUIROL, Marc GERMAIN, Gilles ALGAY, Arnaud DEMEESTER, Arnaud BESNIER, Dominique MERLANDE, Guillaume PAULET,Guillaume PORTE, Jean Marie BERGER, ainsi que 2 crossmen ; Jordan CURVALLE et Sébastien MIDALI. En deuxième ligne on retrouve les troupes d'élite de l'équipe de l'armée de terre ; Seb GUILLAUME, Johan PELLETERET et Fabien PLANET, plus quelques habitués du championnat de France nationale A comme Olivier CUBAYNES, Christophe GUILLAUME ou Florent BLANCHARD.

14h00. Le départ est donné à la première ligne, sous la pluie. C'est Arnaud BESNIER qui se fait le holeshot. Les départs s'enchainent toutes les 30". Le premier tour est bouclé en 15'. C'est David FRETIGNE qui ouvre le bal, quelques mètres à peine devant Arnaud DEMEESTER. Dans ce premier tour, on note déjà les premiers abandons, dont celui de Guillaume PAULET, le moteur de la TM a serré.

Très rapidement Gilles ALGAY décide aussi de jeter l'éponge. Il est hors de forme, il n'a pas récupéré des récents ISDE et préfère ne pas prendre de risque.

David FRETIGNE conserve la tête 2 tours mais est obligé de laisser le commandement à Arnaud DEMEESTER. A l'avant la bataille est rude entre 4 pilotes : Arnaud DEMEESTER, Guillaulme PORTE, Cyril ESQUIROL et David FRETIGNE.

Chez les Nationaux, les militaires sont aux avants postes et ne semblent pas près de les lacher.

Après une heure de course, la pluis décide enfin de s'interrompre. Le plus surprenant est que la poussière est déjà là par endroit. Le course poursuite continue à l'avant.

Plus que une heure de course. Cyril ESQUIROL passe en tête, Arnaud DEMEESTER est à ses trousses. David FRETIGNE est plus loin, il semble moins à l'aise. Le 4e est alors Guillaume PORTE. Cyril ne conserve sa place de leader qu'un tour. Arnaud DEMEESTER se réinstalle alors aux commandes. Les militaires mènent toujours la course en National.

Tandis que les Promotions en terminent après 2h30 de course. Le combat entre DEMEESTER et ESQUIROL continue à l'avant. A l'entame du dernier tour, Arnaud a une vingtaine de secondes d'avance sur le petit 125 de Cyril. Les 3 heures de course viennent de "tomber". Tout le monde attend le leader. C'est Arbaud DEMEESTER qui se présente sur la ligne en vainqueur. Cyril n'est qu'à 6" de lui. David FRETIGNE complète le podium Inter à 1'45 d'Arnaud. Sentant Guillaume PORTE se rapprocher dangereusement, David a été obligé de reprendre un rythme soutenu alors qu'ilvoulait simplement assurer sa 3e place. Du coup Guillaume termine à 9" de David.

En National, les militaires ont squatté le podium dans l'ordre suivant, en tête Seb GUIILAUME devant Fabien PLANET à 42" et Johan PELLETERET à 1'. Joli tir groupé.

A noter la présence de 4 pilotes 50cc et d'une feminine.


Epreuve de HOURTIN


Le titre pourrait être : Crossmen 1 - Enduristes 0

230 Pilotes étaient engagés à la première manche du CNCC 2001. Ils n'étaient cependant que 190 à avoir réellement fait le déplacement en Aquitaine.

Ouverture du championnat, et ouverture dans le sable. Circuit de 13 km, 100% sable, un délice, heu non pardon, en silice

Dès le samedi après midi, tous les tops pilotes sont là. Les inters enduristes, en bons habitués de la marche à pied, reconnaissent le parcours, à pied, dans son intégralité. Et ce, malgré le fait qu'il y aura un tour de reconnaissance à moto, 1 heure avant le départ. Samedi, le temps est froid, mais beau et l'ambiance est à la détente. Un pilote se verra tout de même refuser le départ pour non conformité de son silencieux d'échappement. Le pilote en question ayant refusé à plusieurs reprises de se soumettre au règlement, le contrôle technique n'aura d'autre solution que de ne pas l'accepter, décision enterrinée par la direction de course.

L'organisation a tout prévu, Sur les 13 km du parcours on recense pas moins de 44 points de contrôle, tous tenus par les clubs de 4x4 locaux. La sécurité médicale est assurée par 3 médecins et 12 secouristes. Deux difficultés majeures ont été installées sur le parcours, avec contournement possible. L'une se présente sous la forme d'un montée et d'une descente légèrement abrupte. L'autre est un amoncellement de troncs d'arbres (du pin), installé juste après la zone de pointage.

Et le dimanche arriva... avec son cortège de nuages. Dès le tour de reconnaissance, 2 concurrents jettent l'éponge. L'un d'entre a "bouffé" son joint de culasse, pour l'autres c'est carrément le moteur. Malgré celà, le "timing" est respecté, la course des promotions ne part qu'avec 3' de retard. Le premier tour est bouclé en 14'49" par l'homme de tête. Lors de ce premier passage, seulement 2 des 110 pilotes s'essayent au passage des rondins de bois. Les autres préférent esquiver la difficulté et passer par la zone de contournement, plus longue mais moins risquée.

Trois tours viennent d'être bouclés au moment où la direction de course arrête le leader. Celui-ci roulant sans gant. Injonction lui est alors faite de rentrer dans son stand pour s'équiper. Il ne perd alors qu'une trentaine de secondes.

1h30 de course, et le terrain ressemble déjà à un champ de mines. C'est une succession de vague de 30 à 50 cm qui jalonnent tout le parcours. Les racines sont également de sortie et ont quelque peu tendance à jeter les motos dans tous les sens.

2h30 de course et fin du calvaire pour les promotions. Le premier, Josselin TRAMBLE, a bouclé 9 tours à la vitesse moyenne de 45,93 km/h. Ils ne sont que 11 dans le même tour.


Place à l'épreuve phare

Il est 13h45, le ciel s'est assombri, la pluie, fine est arrivée. L'organisation tente de remettre, un peu, en état le circuit. La course prend alors un peu de retard. 14h20, la première ligne de furieux, composée uniquement d'Inters, s'en va. Elle est suivie de 4 autres vagues de pilotes nationaux.

Dès le premier passage, les spécialistes du sable sont devant. Arnaud DEMESTEER et Jean Claude MOUSSE ont lancé la charge de la cavalerie. Arnaud passe alors avec 50" d'avance sur Jean Claude et plus de 2' sur David FRETIGNE. Lors du premier passage sur la ligne de chronométrage, seuls quelques enduristes osent affronter la zone des rondins de bois. Parmis ceux-ci, à noter ; David FRETIGNE, Cyril ESQUIROL, Olivier SAMOFAL, Guillaume PORTE et Gilles ALGAY, ainsi que 2 pilotes nationaux (dont Alain CHAMBAUD, pilote National A en championnat de France d'enduro).

Le camp DEMESTEER a opté pour 2 ravitaillements pendant l'épreuve, alors que David FRETIGNE a préféré partir avec un plus gros réservoir afin de ne s'arreter qu'une seule fois. Stratégie, qui ne semble pas favorable à l'enduriste, car il concède près de 1' minute par tour au leader.

Olivier SAMOFAL, se paye une petite panne d'essence à 300m de la zone de ravitaillement (après 1h30 de course). Retour à la poussette, vers le stand pour faire le plein du précieux liquide détonnant. Pas idéal pour se battre aux avants postes. Dans le même laps de temps Eric AUBIJOUX et Jean Claude MOUSSE (alors 2e) sont contraints à l'abandon. Le premier cité rentrant au parc à faible allure, tandis que le 2e rentre à pied, après avoir abandonné sa moto au fond des bois.

Guillaume PORTE, pas idéalement parti, remonte alors doucement vers la tête de la course. uelques nationaux bataillent ferme pour entrer dans les 10 premiers. La pluie a redoublée. Cela ne semble pas gêner outre mesure les concurrents, pas plus que les 4000 spectateurs qui se sont déplacés.

Il faut noter au passage que Cyril ESQUIROL a troqué son petit 250 4T (utilisé en championnat de france d'enduro) contre un 125 dont il fait cracher toute la puissance possible.

La fin des 3 heures approche. Les positions semblent acquises. Arnaud DEMESTEER, toujours leader avec plus de 6' d'avance semble gérer tranquillement sa course. Derrière, les enduristes font feu de leurs dernières munitions pour rester ou monter sur le podium.

Fin de la course, fin du calvaire pour tout le monde. La victoire revient à Arnaud DEMEESTER. Il devance David FRETIGNE de 6'02"" et Guillaume PORTE de 10'28". Le premier Pilote national est 4e, il s'agit de Vincent THIOLLIER (à 13'). Les 2e et 3e étant Bruno GUYARD (6e à 1 tour) et Eddy MOLLIER (9e à 1 tour). Petit clin d'oeil à Eric URRUTY (pilote de mon club) qui prend la 4e place chez les nationaux et la 10e place scratch.

Pour les amoureux de stats, il n'ya que 5 pilotes à avoir bouclé 11 tours. Le leader a roulé à 46,81 km/h de moyenne. Cinq pilotes n'ont bouclé qu'un seul tour, la palme revient à Philippe NOMBALAIS qui a bouclé son seul et unique tour en 48'28".

Fin de la journée, fin de la première manche du tout nouveau CNCC. Et il pleut encore. A suivre...


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