ISDE 2003
78th International Six Days of Enduro
78e Concours International des Six Jours d'Enduro
site officiel :
http://www.isde2003.com
Avant
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Jour 1
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Jour 2
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Jour 3
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Jour 4
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Jour 5
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Jour 6
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Divers
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Stats
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Les PHOTOS :
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Jour 6
Les Stats
Pour les amoureux des chiffres voici la petite rubrique des statistiques en tous genres.
Au total, ce sont 376 motos, représentants 33 nations, qui ont participé à ces 6 jours. En Trophée, 19 nations étaient inscrites. En Junior il y en avait 15. Certaines nations n'étaient représentées que par des clubs ou des pilotes individuels. Parmis ces nations on pouvait trouver ; la Suisse, l'Autriche, l'Equateur, le Japon, la Grèce, la Norvège, le Panama.
S'ils étaient 376 au départ, il n'en restait plus que 270 à la fin des 6 jours. Cela représente tout de même 28% d'abandons. Et tout ca pour une course jugée facile.
La catégorie 400cc 4T a été la plus touchée par cette épidémie aigue d'abandons avec un taux proche des 40%. Paradoxalement, c'est la catégorie 125cc 2T qui a été la moins touchée, avec un taux inférieur à 10%. Peut-être est-ce dû au fait qu'il est plus facile de reconditionner les petites abeilles que sont les 125cc, que les massifs et complexes 4T.
Si le classement scratch a été remporté par S. EVERTS, il faut néanmoins noter que les Finlandais placent 5 de leurs pilotes du Trophée dans les 10 premiers. Impresionnant. Le premier Français est 11e, il s'agit de F. BLANC. Freddy réussit un autre tour de force, celui d'être le pilote Junior le mieux classé dans le scratch général. Le premier "petit" 4T n'apparaît qu'à la 20e place de ce classement général.
Sachant qu'il y a 6 jours de course et 5 catégories de cylindrées, cela représente 30 victoires journalières possibles. Sur ces 30 victoires, 3 reveinnent à la Finlande, 3 à l'Italie, 2 pour la France (M. GERMAIN et A. DEMEESTER), 4 à l'Espagne (tout pour I. CERVANTES), 4 pour l'Australie (Tout pour MERRIMAN), 5 à la Belgique (tout pour EVERTS), 5 pour le Portugal (tout à H. RODRIGUES) et 2 à la Suède (BERGVALL). Si vous faites le compte, vous trouverez 29. ALors à qui donc va la 30e ? Et bien, tout simplement à un Junior Australien (G. KEARNEY) qui a remporté le 250cc 4T le dernier jour. Fort le junior en supermotard.
Sur les 19 nations engagées en Trophée, elles ne sont que 4 à avoir terminées au complet. Il s'agit de la Finlande (1e), l'Australie (5e), l'Allemagne (6e) et la Rep. Tchèque (8e). Les nations les plus décimées sont la Hollande et la Colombie qui ont toutes deux terminées l'épreuve avec seulement 2 pilotes.
En Junior, c'est beaucoup mieux, puisque 9 des 15 nations présentes ont terminé au complet. Les juniors sont peut-être moins rapides que leurs ainés, mais eux au moins, ils rentrent au port.
Il y avait 53 équipes de clubs (3 pilotes) engagées. Seulement 27 ont terminé au complet. Alors que 3 d'entre elles étaient totalement éliminées dès le 2e jour de compétition. Enduro facile ?
Divers
et variés
Samedi soir, lors de la fête organisée dans notre hotel et à laquelle étaient présentes un bon millier de personnes, nous avons eu la surprise de voir débarquer EVERTS aux platines. Pendant une bonne demie heure il s'est amusé comme un fou à nous mixer la musique.
Il nous a fallu toute la journée de dimanche pour ranger notre stand et remplir notre container de 40m3. Le tout sous un soleil d'enfer. Jusqu'au bout, nos cuistots ont officié pour nous. La batterie de cuisine est presque la dernière chose à avoir réintégré le container.
Comme nous n'avions eu presque aucun problème pendant l'épreuve, nous nous sommes mis à les collectionner dès le lendemain. Marco a commencé par s'ouvrir le dos sur une lampe. Bilan, 9 points de suture. Cette jolie broderie a été réalisée par notre médecin. Joli travail. Dans la foulée, la canalisation d'eau située derrière le container a explosé (j'exagère un peu). Toujours est-il que nous commencions à être inondés (là je n'exagère pas). Un peu plus tard dans la matinée, lors de la manutention d'une caisse moto (pleine), Georges s'est fait coincer la main, belle entaille, mais plus assez de matériel pour suturer. De toute façon, ce n'était pas sa journée, à Georges. Un peu plus tard, il s'est planté un ustensile dans l'autre main et encore plus tard, dans l'après midi, il a failli être assommé par une belle planche qui lui est passé à moins de 10cm de la tête. Bilan de l'opération, petit tour à l'hopital pour faire un rappel Tétanos. Tout cela, rien que pour la journée du Dimanche, suivant l'épreuve. Et cela a continué les autres jours.
Une de nos voitures a été fracturée durant une nuit, vitre latérale cassée et porte tordue. Tout cela, pour finalement ne rien prendre dedans. Le premier groupe à rentrer en France a raté la correspondance à Lisbonne, l'avion arrivant du Brésil ayant pris du retard. Et hop, une poignée de Français bloqués au Portugal. Alors que tous les autres groupes de Français sont passés comme une lettre à la poste à l'embarquement à Fortaleza, le dernier groupe, le plus important bien sûr, s'est vu réclamer une taxe d'aéroport, payable uniquement en liquide, d'un montant au choix de 36$, ou 36 Euros ou 104 Réals. Si cela ne sent pas l'embrouille ca. Renseignement pris, c'est parce que ce groupe voyageait en vol charter et que au départ du Brésil, ces vols sont surtaxés. Comme presque tout le monde avait dépenser ses derniers sous, cela a été quelque peu floklorique, pour réunir la somme pour tout le monde, d'autant plus que les distributeurs de billets ne fonctionnaient guère. L'un des notres s'est même fait avaler ses 2 cartes bancaires dans l'une de ces satanées boîtes. Pour terminer en apothéose, après avoir attendu à Lisbonne pendant 7 heures, notre correspondance, notre bien aimé toubib, au moment de l'eregistrement s'est vu refouler. Son billet était en fait pour l'avion de 7h du matin (le même jour). IL n'a donc pas pu embarquer avec nous et s'est retrouvé bloqué lui aussi à Lisbonne. Il s'avère en fait que nous étions tous prévus sur le vol de 7h du matin, mais aussi sur celui de 18h00. Malheureusement, le billet de Dominique n'avait pas été modifié.
Bon rien de très grave en somme que tout cela, mais cela pourri un peu la vie. Ce qui est sûr, c'est que, la fin de séjour au Brésil, nous allons nous en souvenir un bon moment.
Beaucoup de personnes ont trouvé que les spéciales étaient un peu courtes. Il est vrai que sur 6 jours cela ne représente que 2h20 de chrono (pour les meilleurs). Cela est en fait dû à la pression écologique. De nombreuses spéciales ont été "amputées" parce qu'empruntant des secteurs jugés sensibles. Il était alors impossible, pour l'organisateur de changer de site. Dommage. Il faut faut d'ailleurs saluer cette organisation a toujours réagit au quart de tour, anticipant de nombreux problèmes, ou les résolvant avec célérité. Bravo. Il faut tout de même avouer que Franco ACERBIS a mis visiblement beaucoup de moyen dans l'organisation de ces jours, n'hésitant pas à déplacer une bonne partie du moto club de Bergame, pour aider à la tache. Chapeau
Le rayon des anecodtes est assez étoffé cette année. Par exemple, sur les 70000 litres de carburant, arrivés certes très en retard, il en restait moins de 5000 à la fin des 6 jours. On en vient à se dire ; heureusement que l'essence est arrivée si tardivement, car dans le cas contraire, compte tenu des "essais" de chaque équipe, il aurait ne pas y en avoir assez pour terminer l'épreuve. Un comble.
Dans le container des Français ont voyagé les motos du seul pilote Grec présent ainsi que de l'équipe Suisse, engagée en club. Ajouté à celà, le fait que l'équipe de France a plus ou moinspris en charge l'assistance de ce pilote Grec ainsi que du seul pilote Equatorien engagé, pilote qui était en fait "une" pilote. La France justifie bien son rôle de terre d'accueil, même à l'étranger.
Cette année, KTM (la maison mère) est venu avec un plein container de motos toutes neuves. Il y en avait une trentaine, qui ont été louées aux concurrents. C'est certes moins que les 80 que KTM avait amenées à Brive en 2001, mais cela reste tout de même les seuls à réaliser une telle opération.
Notre Arnaud à nous (DEMEESTER) a roulé avec une moto locale, presque hors de forme. Avant la course, presque tout a été refait dessus, toutes les pièces vitales ont été remplacées par des pièces venues de France. Quant on sait qu'avant de casser, Arnaud s'est offert le scratch d'une journée, sûr que cette moto n'a jamais roulé aussi vite dans le sable. Pour la petite histoire, la moto en question a été entièrement reconditionnée par le mécano de chez Yam, après l'épreuve. Le local du coin, se retrouve presque avec un avion de chasse maintenant.
Petite curiosité locale : entre le parc d'attraction ou se trouvait le paddock, et la plage, se trouve un parking. Ce parking est ouvert uniquement le dimanche et est réservé exclusivement aux 4x4. Etrange !!!
Enfin, la palme de la patience ou du flegme, à nos amis Australiens. Ceux-ci se sont "envoyés" deux jours et demi de voyage, et 3 escales pour pouvoir rentrer chez eux. Pour paraphraser une célèbre réplique : plus loin.... tu meurs !
Et pour terminer, le pompon de l'incongruité, le premier prix de l'absurdité. Ils reviennent aux Français. Cocorico. Pour être resté 58' dans le self service où ils se trouvaient, ils ont du acquiter une pénalité de quelques réals : pour dépassement de temps. Le délire !!!
6e Jour
La remise des prix a lieu dans 10 minutes. Pas trop le temps donc de détailler la journée.Ce sera pour plus tard. Mais autant le dire, la journée a été grandiose. Enfin, pour nous. Les Juniors ont réalisé le Hold up de l'année. Alors qu'ils commencaient la journée avec 20 secondes de retard sur la Finlande, ils la terminent avec 26 secondes d'avance. Les voilà donc pour la 2e année consécutive Champiooooons du Moooooooonde.
Le Trophée a parfaitement géré la situation et conserve sa 3e place, en accentuant même son avance sur les Espagnols.
Voilà, c'est terminé.Magnifique 6 jours, à tous les points de vue. Sites merveilleux, organisation quasi irréprochable, et super résultats. Que demander de plus.
Fin de la transmission. Maintenant la Fete !!!!
Nous voilà maintenant tous revenus en France. Alors profitons en pour reparler de cette mémorable dernière journée ainsi que d'autres "menus" événements.
Ce matin il fait beau. La journée débute par une balade de santé d'une quinzaine de km. Direction l'autodrome d'Eusébio, le tout par la route, au milieu de la ville et des Favellas. Passage par le Pré-finish, puis 15' de mécanique et enfin le parc fermé, en attendant le dernier grand spectacle, un supermotard, 50% asphalte, 50% terre.
Bien que le début de journée soit théoriquement tranquille, celui de Seb GUILLAUME commence dans le doute. La veille, il a rentré son 4T, légèrement malade dans le parc fermé. La moto semble avoir des faiblesses au démarrage. Le verdict de nos mécanos, soit il faut régler le jeu au soupape, soit c'est plus grave. Il s'avère qu'un simple réglage du jeu va suffir, mais il lui faudra tout de même 9 des 10' matinales pour cela. Ambiance !
10h45. C'est la première manche de 125cc 2T, les meilleurs de la catégorie sur les 5 premiers jours. Nous sommes déja concernés, 3 des notres sont présents ; 2 juniors et un Trophée, ainsi que 3 Finlandais ; 2 juniors et un Trophée également. H. VERSACE chute au 2e tour, repart dans les derniers et passe les 5 tours restants à remonter autant qu'il le peut. Il termine tout de même devant le 2e junior finlandais. Bilan de l'opération, nos petits jeunes ont repris 6", manquent encore 14".
L'attente commence donc, nous avons tiré 2 cartouches, comme nos adversaires directs. Mais petit avantage en notre faveur, il nous en reste 2 alors que les Finlandais n'ont plus que MATTILA à nous opposer.
Quelques manches plus tard (les Brésiliens appellent cela des Battery), voici venu le moment du jugement final. Première manche des 250cc ; fin du premier tour, le grand Gio SALA est en tête, notre Planet' Hollywood est en 2e position, MATTILA et Freddy BLANC ne sont pas très loin derrière. La course poursuite promise a bien lieu. Six tours plus loin, Gio remporte la journée, Fab a conservé une fort belle 2e place, à 2"65 de l'Italien. MATTILA suit à 8" de Fabien. Quant à Freddy il n'est que 4" derrière le Finlandais. De fait, c'est Hervé VERSACE, notre joker du jour (because chute). Et le hold-up tant espéré s'est réalisé, Nos petits bleu-blanc-rouge reprennent définitivement la place de 1er, avec 25" d'avance sur les nordiques. Les Italiens complètent le podium.
Quelques grosses minutes après la confirmation "officieuse" de la victoire française, nous avons vu débarquer dans notre stand, tous les Juniors Finlandais avec leurs suiveurs et le manager. Ils venaient féliciter notre équipe et leur donner rendez-vous pour fêter cela la nuit suivante. Voilà le vrai esprit sportif.
Celui-ci ne semble guère habiter les Espagnols. Pendant un bon moment, ils vont faire des pieds et des mains pour faire mettre hors course Seb GUILLAUME parce qu'ils l'ont vu ouvrir sa sacoche banane dans le parc fermé avant le départ de la manche. S'ils avaient réussi leur coup, cela leur aurait permis de récupérer le 3e place finale. Durant cette semaine ils n'en étaient pas à leur coup d'essai. Cela a du finir par lasser les Brésiliens, au final les commissaires présents dans le parc fermé ont déclaré n'avoir été témoin d'aucun acte interdit. Fin de l'histoire.
Et voilà la manche des petits 4T. Marco GERMAIN y joue la 2e place du podium. Il a certes du terrain à reprendre mais c'est faisable. Joli départ, mais cela se gâte dasn le 2er tour. Marc chute et repart dans les derniers. S'ensuit une remontée diabolique, il double même P. BERGVALL dans le dernier tour, ce qui lui permet de terminer 5e de la manche, et surtout de conserver sa 3e place sur les 6 jours.
C'est maintenant l'heure de l'entrée en scène de notre dernier représentant. Seb GUILLAUME va venir mettre un terme à ces 6 jours et finir de donner la 3e place au Trophée Français. Dès les premiers tours de roue, le ton est donné, EVERTS et SALMINEN s'arsouillent devant, juste derrière on retrouve Seb et ARPA en grosse explication. Comme le disent souvent les enduristes, le doigt de Dieu est sur toi. Là, en l'occurence il doit être sur la tête de l'Espagnol. A vouloir manigancer on finit par payer diraient certains. Peut-être est-ce le cas, toujours est-il que lors du 2e tour ARPA s'en prend un bonne derrière Seb, et repart dans les derniers. Joue-t-il alors la prudence ou bien la moto n'est-elle plus au top, toujours est-il qui rallie la ligne d'arrivée sans forcer son talent, noyé au milieu du paquet
La séance de 500 4T n'apporte aucun modification. La Finlande écrase donc une fois de plus toute la planète enduro. Deuxième place donc pour l'Italie, à près de 6' et 3e place pour nous à plus de 14'. Nous voilà donc présent sur les 2 podiums. Dont acte !
Place à la remise des prix et à la fête. La fête de l'enduro mondial ayant été amputée de sa cérémonie d'ouverture, pour cause de camion citerne récalcitrant, c'est lors de la remise des prix que les nations défilent. Une première, plutôt sympa, même si largement improvisée.
La fête est terminée, retour au réel. Rendez-vous est pris pour 2004 et les 79e ISDE qui se dérouleront en Pologne. La France devra y défendre son statut de grande nation de l'enduro, car si avant, elle était "accusée", en souriant, de ne gagner que chez elle, maintenant, elle sait esporter son talent à l'étranger. Il ne reste plus qu'à se hisser au niveau des "All Blacks" de l'enduro ; les Finlandais...
5e Jour
Encore une nuit où la pluie est venue rafraichir le terrain et l'atmosphère. Au petit matin, encore une petite dose, juste histoire de nous rappeler que cela existe aussi ici. Mais comme pour les fois précédentes, le vent ne tarde pas à faire disparaitre les nuages, et le soleil sèche en moins d'une heure tout ce qui pouvait encore avoir une quelconque trace d'humidité.
Le circuit du 5e jour est exactement le même que celui du 4e jour ; mêmes liaisons, mêmes spéciales. Ce matin 293 motos sont au départ. Par mesure de précaution, dans le clan Français, les embrayages de tous les 125 ont été changés.
Nous entamons donc cette journée à la 3e place en Trophée et à la première en Junior.
Direction donc la plage de Prainha, pour la première des 5 spéciales du jour. Notre Arnaud y tape un grand coup de poing sur la table.Il met tout le monde d'accord et relègue le suivant à 10".Le suivant en question est EVERTS. Joli coup. Nos petits français ne semblent pas encore tout à fait dans le rythme.
Dans la 2e spéciale, c'est au tour de MERRIMAN de mettre les pendules à l'heure.Ilsigne le scratch, devant EVERTS et DEMEESTER. Dans le groupe France on recommence à hisser les couleurs ; Marc GERMAIN prend la 2e place en catégorie. Les autres sont mieux aussi dans cette courte spéciale de 4'.
Direction le CH2, en passant par ce petit bourbier (voir photos 5e jour). Y a-t-il eu un problème à cet endroit précis, nulne le saura jamais, car tout semble normal lors de leur passage. Mais c'est dans ce CH, qu'est scellé définitivement le sort du Trophée Belge. Leur équipe perd un 2e pilote (DESPONTIM), moteur cassé. Commeilsne sont plus que quatre, tous leurs espoirs de podium s'envolent. Même tragédie pour un autre Trophée. Le pilote arrive au CH, ravitaille et au moment de repartir, rien, moteur muet, moteur cassé. Le Trophée Français vient de perdre A.DEMEESTER. Sale temps pour les bleu-blanc-rouge. Nous voilà donc à 5. Que cette journée va être longue.
Pendant ce temps là, la planète enduro se déplace à la Spéciale 3. Encore une spéciale dans les dunes près de la plage, à Morro Branco (traduire Colline Blanche). Le sable y est vraiment blanc et la spéciale, très courte ; moins de 3'30 pour les plus véloces. Nos pilotes y sont plus qu'honorables ; Jordan CURVALLE y est 3e, Marc GERMAIN prend la 2e place et Seb GUILLAUME est 4e (tout cela en catégorie bien sûr).
Comme la veille, la 4e spéciale marque le retour vers le paddock. C'est une spéciale déja roulée un peu plus tôt dans la matinée. Belle performance de certains des notres. F. BLANC est le meilleur temps de sa catégorie tandis que J.CURVALLE est 5e. Chez les petits 4T, M.GERMAIN est 3e. Pour la petite histoire, c'est EVERTS qui signe le scratch.
Et voilà, la fin de journée approche à toute vitesse. Nos 9 pilotes sont encore aux commandes. Croisons les doigts. Retour donc à la première spéciale du matin. Le seul Franaçais à y briller est Marco qui signe le meilleur temps dans sa catégorie, à égalité de temps avec G. GALLINO. Voilà une chose plutôt rare en enduro. Il est temps que la journée se termine, certains des notres semblent passablement éprouvés.
Voilà une journée bien longue qui se termine enfin. Nos 9 pilotes sont au parc fermé. C'est le temps des comptes. Si la 3e place du Trophée n'est pas menacée par les Espagnols, il n'en va pas de même pour notre Junior. Les comptes sont rapidement fait par l'encadrement, nous avions 35" d'avance au début de la journée sur les Finlandais. D'après nos calculs, nous serions maintenant 2e à 10" des Finlandais. Les 3e, les Italiens s'étant rapprochés denous également.
Autant dire que la dernière journée de compétition, sera une fois de plus décisive dans l'attribution du titre Junior. Cette ultime confrontation se présente sous la forme d'un supermotard ; un circuit de 1800m à parcourir 7 fois. Cela devrait représenter près de 15' par pilote. Que sont donc une poignée de secondes en comparaison des 45' minutes de temps cumulés. Cette dernière journée va surement nous mettre les nerfs à vif. Mais bon, qui sait, le titre est encore à portée de main. Pour le Trophée, il faudra surtout ne prendre aucun risque et assurer le minimum vital pour conserver notre place sur le podium.
Affaire....... à suivre
Les classements sont enfin connus. Comme nous nous y attendions le Trophée Français reste à la 3e place. Son avance sur le 4e, l'Espagne est montée à près de 10'. Cela permet de voir arriver comme on dit, mais comme nous ne sommes plus que 5... Ceci dit l'Italie, qui nous précède est dans la même situation, ainsi que l'Espagne. Ces 3 nations se retrouvent donc avec une magnifique épée de damoclès au dessus de la tête.
Pour les Juniors, la situation est encore plus tendue. Certes, eux sont au complet, mais ils ont perdu la 1e place, au profit de la Finlande qui a là aussi, atomiser la concurrence. Nos petits français sont donc 2e à 20 toutes petites secondes. Les Italiens, nous suivent à près de 2 minutes. Tout va donc se jouer lors de l'épreuve finale.
Voici le classement individuel de nos pilotes après 5 jours. En 125cc 2T, H.VERSACE est 10e, N.DEPARROIS est 12e, D. MIQUEL est 13e. En 250cc 2T, F. BLANC est 4e, J.CURVALLE est 5e, F.PLANET est 11e et G. PORTE est 22e. En 250cc 4T, M.GERMAIN est 3e. En 400cc 4T, S.GUILLAUME est 5e.
Et maintenant, l'épilogue du cas DESPONTIM, ce pilote du Trophée Belge qui a abandonné aujourd'hui sur casse moteur. Il s'avère qu'en fait, le moteur n'est pas cassé du tout. C'est la bougie qui s'est dévissée. Après changement et remontage, voilà un moteur en "parfait" état de marche. Voilà bien une panne à la ... comme on dit. Ambiance morose surement ce soir dans le Team Belge.
Et maintenant, une histoire Brésilienne. Elle est arrivée aujourd'hui à un pilote de club Brésilien. Ce pilote donc, arrive au CH, l'assistance lui fait le plein. Au moment de repartir, rien, pas de son, pas d'image et pas de chevaux piaffants d'impatience. Commence un démontage en règle, bougie, haut moteur. Jusqu'à ce qu'une personne (l'histoire ne dit pas si elle faisait partie du Team) s'approche et montre le bidon... Eurékâ, voilà la solution, on ouvre le dit bidon, on regarde dedans..... de l'eau. Et oui, de l'eau. Bon plus de peu que de mal, il a pu repartir, après vidange complète.
Demain, 6e et dernier jour de compétition. Les pilotes commencent par 25' de liaison, direction l'autodrome. Pas de CH à l'arrivée, juste un Pré-finish, sans assistance donc. Après le pré-finish, 15 minutes de mécaniques puis mise en parc fermé. Les motos ne ressortent du parc fermé que pour prendre part à la manche finale. Chaque manche consiste donc bien en 7 tours d'un circuit mixte, terre, asphalte, de 1800m. Le départ se passe derrière une grille de cross. Suivant les catégories, il y aura de 22 à 36 motos derrière chauqe grille. Joli spectacle en perspective, d'autant plus que si le départ se passe sur l'herbe, le premier freinage se déroulera sur le bitûme. On annonce "chaud devant".
Aller, une petite nuit la dessus et on se retrouve demain, pour la conclusion de notre dernier feuilleton en date.
4e Jour
Ne changeons pas les bonnes habitudes, parlons temps. Cette nuit il a plu, une vraie belle grosse pluie. Vers 6h30, au moment de la descente vers le paddock, rebelotte. Cela ne change rien à la température, façon douche tiède. De toute façon, visiblement, ici, le soleil sort toujours vainqueur, et vers 9h00 le voilà de retour.
Nous commençons donc la journée à la 3e place en Trophée et à la 1e en junior. Nous sentons bien que nous commençons à avoir une position de leader ; la surveillance autour du groupe France s'accroit sensiblement.
Aujourd'hui, le circuit est à peu près le même que celui du 1er jour. Il reprend la quasi totalité du circuit de lundi, auquel a été ajouté une boucle vers le sud. Cela ne représente que 5h30 de moto, mais dans le sable et avec cette chaleur, c'est déja beaucoup. Le même menu est servi au pilotes, à savoir 5 spéciales. Celles-là sont toutes dans le sable.
Lors de la réunion du groupe France, hier au soir, Fred WEILL a annoncé le passage d'un bourbier, pas très long, mais incontournable. Direction donc ce fameux bourbier, histoire de faire quelques clichés et accessoirement aider nos ptits gars. Pour les photos, c'est raté, la chaleur a eu raison de l'électronique de l'appareil photo. Il ne fonctionne plus que lorsqu'il a le temps, ou l'envie.
Pendant que certains se rendent vers ce bourbier, les pilotes commencent à en découdre dans la première spéciale, située sur une plage au sud. Les spécialistes du sable vont pouvoir s'expliquer copieusement aujourd'hui. Pemière confontation et premier scratch de S.EVERTS, devant A. DEMEESTER. Le Belge devance le chtiot Français de 3/10e de seconde, à peine une poignée de sable. Freddy BLANC ne laisse pas sa part au chien et prend la 4e place en catégorie.
A peine le temps pour la température de monter de quelques degrés que tout le monde se retrouve dans la 2e épreuve chrono. On prend les mêmeet on... ne recommence pas. Car ce coup-ci c'est Arnaud qui signe le scratch. EVERTS n'est "que" 3e. Le vilain qui a osé s'insinuer dans le petit combat est Ivan CERVANTES, du Trophée Espagnol.
Nous descendons toujours plus au sud. La 3e spéciale est sur la portion la plus au sud du circuit, à presque 70km du paddock, soit à peu près 1h30 de route. Enfin, quand je dis route... La 3e spéciale est située sur la plage elle aussi. Une spéciale courte. Court ou long, peu importe les spécialistes du sable ont largement de quoi s'expliquer. EVERTS et DEMEESTER remettent donc le couvert, dans cet ordre. Il n'y a que 17/100e qui les séparent. Jordan CURVALLE en profite pour prendre la 3e place de la catégorie (250cc 2T). Marco GERMAIN, renoue avec le podium de spéciale, il y est 2e. Seb GUILLAUME quant à lui est sur la 3e marche en 400 4T. Petit nuage noir à l'horizon, Freddy BLANC enregistre une bien maigre 36e place à 26" de l'homme de tête.
Juste après cette spéciale, nous commençons à remonter au Nord, vers le paddock. Pour la 4e spéciale du jour, la cohorte d'enduriste passe une nouvelle fois dans la 2e spéciale. Puisque c'est la même et qu'Arnaud l'avait remportée, pourquoi ne pas rééditer la manoeuvre ? Eh bien non, le dauphin de tout à l'heure, détrône le patron. Ivan CERVANTES devance donc Arnaud de 37/100e. C'est MERRIMAN qui y est le 3e. D'autres, de nos pilotes, y brillent, comme F. BLANC 3e et M. GERMAIN lui aussi 3e.
Même s'il n'est que 13h00, la journée s'achève, sur la plage du matin. La France y joue avec le feu. Damien MIQUEL, l'un de nos juniors s'y prend une bonne tôle et casse l'un des pontets du guidon. La moto devient difficilement dirigeable. Bilan de l'opération 1'30 perdue et en prime 1 minute de pénalité à l'entré au parc. Ca chauffe pour le junior. Belle chute également pour Arnaud DEMEESTER, rien de grave et rien de cassé, mais la victoire scratch de la journée lui échappe. Dommage. Sur cette spéciale il réalise tout de mêmele 2e temps dans sa catégorie. Ce qui devrait lui permettre au moins de remporter la journée en 250 2T. Il y aussi d'autres bonnes nouvelles, Marco termine en fanfare cette journée ; il signe le meilleur temps dans sa catégorie.
Au premier abord, la journée semble plus mitigée que celle de la veille. Cela se compense rapidement par le fait, que nous apprenons en fin de journée que Th KLUTZ, pilote du Trophée Belge (il roule depuis 2 ans dans le championnat de France d'Enduro) a cassé ses clapets. Le temps de réparer et ce sont 7' qui tombent dans la besace du Trophée Belge. Voilà qui arrange bien nos petites affaires. Le Trophée Français devrait donc rester à la 3e place ce soir. Pour les Juniors, c'est un peu l'expectative. Gardera, ou ne gardera pas la 1e place. Verdict après la réunion de jury (qui est en cours).
A suivre ...
La réunion de jury est maintenant terminée. Aujourd'hui le service n'a eu à déplorer aucun accident, aucune insolation, aucune déshydratation. Tant mieux.
Au rayon des bonnes nouvelles nous concernant plus directement, il y a la victoire en catégorie de A.DEMEESTER. Cela lui permet d'assoir sa 2e place après 4 jours de compétition. Dans sa catégorie, M.GERMAIN perd une place etse retrouve 3e, à 10 petites secondes de M.RINALDI.Croisons les doigts pour demain.
Journée en demie-teinte donc pour nos 2 équipes nationales. Malgré tout, les places acquises hiers, sont conservées. Notre Trophée est donc toujours 3e, derrière la Finlande qui accroit son avance, et l'Italie. Les Belges, qui nous menacaient directement pour la3e place, ont enregistrés quelques pépins,qui lesfont glisser à la 5 place.
En Junior, la place de leader est conservée, mais c'est sur le fil. Les Finlandais se sont rapprochés à 35"et les Italiens à 1'35". La journée de demain risque d'être chaude,à plus d'un titre.
Individuellement parlant, voici les places occupées après 4 jours de compétition ; En 125cc 2T, H.VERSACE est 11e, N. DEPARROIS est 12e et D.MIQUEL 14e. En 250cc 2T, A.DEMEESTER est 2e, devant F.BLANC 5e, J. CURVALLE 7e, F.PLANET 11e et G. PORTE 24e. En 250cc 4T, M.GERMAIN est 3e. En 400cc4T,S.GUILLAUME est 4e.
La consigne de course, concernant les Trophée est : "finir à 6". Les 2 premiers sont trop loins pour être inquiétés directement.
Ce soir 299 motos sont entrées au parc fermé.
Il est 23h00, presque tout le monde est au lit. Demain sera une journée très très importante. Alors.....à suivre...
3e Jour
Allez commençons par la météo du jour. Ce matin, le ciel est légèrement voilé, mais la température est deja élevée, bien qu'il ne soit que 5h30.
Aujourd'hui, le circuit est le même que celui du 2e jour. Alors que 335 motos sont entrée au parc, hier au soir, elles ne sont que 323 à en sortir.
En feuilletant rapidement les résultats, on y découvre que B. OBLUCKI, pilote du Trophée Polonais a été disqualifié. Renseignement pris, c'est parce que sur un CH il a commencé par pointer, puis est retourné à son assistance pour faire le plein. Pris la main dans le sac, la sanction est tombée : Dehors !!!
Comme pour les 2 jours précédents, les pilotes commencent par la spéciale située dans les dunes, près du départ. Cela tourne à l'explication entre spécialiste du sable. D'un côté Stefan EVERTS, pilote du Trophée Belge, de l'autre Arnaud DEMEESTER, pilote du Trophée Français. Une poignée de minutes plus tard...avantage Belgique. Everts signe le scratch, avec moins de 8/10e d'avance sur Arnaud. Ce n'est pas "Sand man" Arnaud mais "Flying sand man". Les roues touchent le sable quand elles ont le temps.
Le ciel est maintenant découvert, et comme il n'y a pas trop de vent, la température grimpe à toute vitesse. Cela n'empêche pas les "techniques" d'aller se poster à l'entrée de la spéciale ET2, située vers les montagnes, pour un petit contrôle inopinée des bracelets. Juste histoire d'être bien sûr que c'est lebon pilote qui est sur la moto. Verdict, ce soir...
Dans cette spéciale, ce sont d'autres Français qui se mettent en évidence. Marc GERMAIN y signe le meilleur temps en 250 4T, tandis que Freddy BLANC prend la2e place en 250 2T, à une petite seconde de MERRIMAN.
Pas le temps de s'endormir.De toute façon il fait trop chaud, et il n'y a pas d'ombre.Alors direction la 3e spéciale. Et hop, bingo, nouveau meilleur de Marc GERMAIN dans sa catégorie et Freddy BLANC récidive en étant à nouveau le dauphin de MERRIMAN. A noter l'excellente 4e place de Fabien PLANET dans cette spéciale.
Et c'est le retour à l'ET. La chaleur y est insupportable, il n'y a presque plus de vent. Du coup, la poussière stagne et monte à la verticale. Pour la première fois, nous assistons à la formation d'un bouchon à l'entrée. Une vingtaine de moto y sont en attente. Bouchon qui se résorbe malgré tout assez vite. Cette spéciale est fatidique à quelques mécaniques, entre autre celle d'un pilote du Trophée Brésilien ainsi que celle d'un pilote du Trophée Portugais. Les Portugais étaient 5e, ce matin, à 4'49" de notre équipe. Les voilà réduit à 5. Plus de droit à l'erreur pour eux, ce qui arrange bien nos affaires.
Cocorico !!! Freddy BLANC signe le scratch de cette spéciale. Marco GERMAIN joue la régularité, la régularité à bloc ; nouveau meilleur temps en catégorie.
La fin de journée avance à vitesse grand V. Nous voici déjç de retour dans la spéciale du bord de plage du matin. Et là, nouvelle explication entre EVERTS et DEMEESTER. Et nouvel avantage au Belge, pour moins de 6/10e ce coup-ci. Et nouveau meilleur temps de notre Marco. Malheureusement pour nous, grosse contre-performance Freddy BLANC, qui prend 51", après s'être ensablé. Dommage.
Mauvaise journée encore pour le Trophée Suédois. Il perd aujourd'hui un 3e pilote (Martin LIND), peu avant la fin de la journée. Mauvaise année pour la Suède.
Vers 18h00, une autre nouvelle nous arrivent aux oreilles.Le Trophée Italien a perdu un pilote lui aussi, Alessandro ZANNI.Celui-ci s'est cassé un ou plusieurs doigts et ne peut plus reouler. Ce matin les Italiens étaient 2e avec un peu moins de 3' d'avance sur nous. Voilà encore une équipe qui vient de jouer son joker. Du coup, dans les 5 premiers, il n'y a plus que 2 équipes au complet ; les Finlandais et nous. A suivre.
Pour l'instant (18h30), les résultats ne sont pas connus. Mais il semblerait que notre Trophée va conserver et consolider sa 4e place. Quant au junior, c'est un peu l'inconnu, nos pti' gars ont avancé un peu en dents de scie. Cela devrait cependant suffire pour conserver la 1e place, les Italiens ayant eu le même genre de résultats. Ce sont peut-être finalement les Finlandais qui vont tirer les marrons du feu à la fin de ce 3e jour. Là aussi, à suivre.
22h00 - La réunion de jury est terminée. Les informations toutes fraiches arrivent. Les médecins de l'organisation ont signalé qu'aujourd'hui ils ont eu beaucoup de cas de déshydration à prendre en charge. Il faut donc plus que jamais penser à boire. La consigne de course du sélectionneur- entraineur-manager de notre équipe est toujours la même : prendre soin des hommes et du matériel. Nous jouons la course par élimination.
Une fois de plus un pilote s'est fait prendre la main dans le sac. Celui-ci était en train de faire changer son pneu dans le container de chez KTM. Celui-ci a été exclu. Pour la petite histoire, ils'agit d'un pilote de club Italien !
L'organisateur a annoncé que le 6e jour, le "moto cross" final serait en fait un supermotard, avec 90% de terre et 10% d'asphalte. Le jury internationnal doit valider ce 6e jour demain.
Passons maintenant aux résultats de la journée. Belle, belle journée de nos pilotes bleu-blanc-rouge. Marc GERMAIN remporte la catégorie 250cc 4T. En 250cc 2T, Arnaud DEMEESTER termine à la 2e place et Freddy BLANC à la 4e. Enfin en 400cc 4T, Seb GUILLAUME prend la 5e place, malgré un faux pas lors de la 2e spéciale.
Du coup, compte tenu de nos bons résultats et des problèmes des autres équipes, le Trophée Français remonte à la 3e place à 3'50 des Italiens et 6'50" des Finlandais. Anoter au passage, que la journée est remportée par le Trophée Italien.
Chez les juniors, c'est encore mieux, car les notres remportent la journée et consolident un peu leur place de leader. Ils ont maintenant 1'30" d'avance sur les Finlandais et 1'50" sur les Italiens. IL ne faut pas oublier que les Finlandais ne sont plus que 3.
Aujourd'hui, la seule nation à avoir perdu un pilote en Trophée est la Suède. Mauvaise année. En junior, aucune équipe n'a perdu de pilotes.
Après 3 jours de course voici les classements individuels de nos pilotes. En 125cc 2T,D.MIQUEL est 6e, H.VERSACE est 10e, N.DEPARROIS est 13e. En 250cc 2T, A.DEMEESTER est 2e, F. BLANC est 4e, J. CURVALLE est 8e et F. PLANET 12e. En 250cc 4T, Marc GERMAIn est 2e.En 400cc 4T, Sebastien GUILLAUME est 4e.
Pour le 4e jour,nous retournons dans les dunes, avec uniquement des spéciales dans le sable. Il y en aura 5 au menu, dont 2, dans lesquelles les pilotes passeront 2 fois. Il est annoncé également un joli bourbier peu avant le CH2. Voilà du spectacle en perspective.
Et maintenant, ilne reste plus qu'à croiser les doigts et profiter d'une nuit de sommeil plus longue d'une heure, puisque le premier départ est prévu à 8h00.
La suite... souspeu !
2e Jour
Les français commencent donc la journée à la 4e place en Trophée et à la 3e en Junior.
Aujourd'hui, le parcours plaît davantage à nos petits frenchies, que celui de la veille. Il faut dire, que ce matin, c'est, direction la montagne, avec ses grandes pistes en latérite rouge, ses descentes techniques et ses spéciales quasi "à la française"
En ce début de matinée le ciel est couvert, légèrement, mais la température est déjà chaude, aux alentours de 25°C. Le vent, assez présent se charge de chasser les nuages. Première constatation, en montagne, l'air est plus chaud, mais aussi plus sec, façon étuve.
La journée commence par la "traditionnelle" CT1 qui se trouve dans les dunes près du départ. "Sand Man" Arnaud DEMEESTER signe le 2e temps scratch à moins de 2/10e de SALMINEN.Ca ne rigole pas dans le sable.
La 2e spéciale, l'ET2, se trouve dans la montagne.C'est théoriquement une ligne, mais elle ressemble fortement àune bonne vieille banderolée bien de chez nous. Aucun relief, de l'herbesur toute la spéciale. Petite différence, c'est de l'herbe à chameau ; de grosses touffes d'herbe, qui "balancent" pas mal les motos. Spéciale, très difficile à négocier au premier passage, car il n'y a aucune trace dedans.
Petites curiosités, dans ce champs vivent des centaines de gros crickets. Autre bizarerie, alors que latempérature est proche des 30°C, les arbres se croient encore en hiver, beaucoup d'entre eux n'ont aucune feuille.
Mais revenons aux affaires. QUand on vous dit, que c'est de la spéciale à français. C'est vraiment de la spéciale à français. N.DEPARROIS, D. MIQUEL et H.VERSACE prennent respectivement les 4e, 5e et 9e places en 125cc 2T. J.CURVALLE yprend la 5e place en 250 2T, Marco GERMAIN signe le 2e temps en 250 4T et Seb GUILLAUME y est 4e position en 400 4T. En ce chaud matin de novembre, nos actions remontentà labourse de l'enduriste.
La 3e spéciale se déroule pour nous, avec la même réussite. Damien, Hervé et Nicolas sont 3e, 4e et 8e. Freddy BLANC, J.CURVALLE et F.PLANET scorent également aux 4e, 8e et 9e place. Marco GERMAIN signe son premier meilleur temps et Seb' se permet de prendre la2e place à seulement 37/100e d'un certain champion du monde d'origine Belge : Stefan EVERTS. Que du bon, et comme disent les Brésiliens : Tudo Bem (tout va bien).
Peu de temps après, la nouvelle traverse les assistances à la vitesse du feu dans la garrigue. Le pilote du Trophée Belge, Raphaël LECLERCQ s'est sorti très fort en liaison.Il a été évacué en hélicoptère sur l'hopital de Fortaleza. A l'heure actuelle (19h00), il est toujours à l'hopital, où il devrait passer la nuit en observation, mais il est plus sonné que blessé. Ouf !
La 4e spécdiale de la journée, la spéciale à "herbe à chameau" est remarquable à plusieurs titres. Non seulement on y trouve 4 pilotes juniors au 4 première place en 125cc 2T (dont D. MIQUEL), mais en prime les pilotes bleu-blanc-rouge ont fait griller les cellules. Freddy BLANC y est 2e, Marc GERMAIN y signe un nouveau meilleur temps, et Seb GUILLAUME continue de titiller EVERTS en prenant la 2e place à 6/10e. Tudo Bem, tudo bem, pourvu que cela dure.
La journée tire sur la fin. Retour vers le parc, et passage dans la 1e spéciale du matin, celle des dunes près du départ. Les Français y sont un tout petit peu moins à l'aise que dans celles des montagnes.Sauf un certain Arnaud,qui revient chatouiller MERRIMAN, en terminant à 8/100e. Brûlant le sable, brûlant. Belle sortie également de Marco qui prend la3e place
Que voilà, une belle journée pour notre équipe. Les pronostics vont bon train chez nous. Avons nous gagner des places, et si oui combien ? Patience patience la réunion de jury est cours.
17h30, la nouvelle qui bruissait dans tout le parc,est rendue officielle. Aujourd'hui, entre l'enduro test 2 (celle de l'herbe à chameau) et le CH2, le pilote de club Anglais Matt BOWDEN est décédé sur la piste, victime d'une attaque cardiaque. Il était déja mort, lorsque les pilotes qui le suivaient l'ont trouvé.
20h00 - La réunion de jury vient de se terminer. Coup d'oeil rapide sur les classements, ca roule. Notre équipe Trophée reste à la 4e place, mais la consolide. Le tiercé de tête est inchangé :Finlande - Italie - Suède. Mais les écarts se creusent. La France accuse un retard de 35" sur la Belgique, de 3' sur l'Italie et de 6'15"sur la Finalnde. La Belgique a cependant jouer son joker, puisqu'ils ne sont plus que 5 dans l'équipe.
La Pologne a également perdu un pilote, ainsi que l'Argentine, le Chili et la Colombie. L'équipe de Colombie de comporte plus que 2 pilotes. La Hollande a également sombré. Après avoir perdu un pilote le premier jour, elle en perd deux de plus le 2e jour. Les voilà à la 17e place.
Du côté des Juniors, ce soir le notre est à la fête.Les voilà en tête de la compétition avec 40" seconde d'avance sur les Italiens et les Finlandais qui ont un peu marquer le pas aujourd'hui. Aujourd'hui, une seule nation a perdu un pilote, c'est le Mexique.Il prend du coup la dernière place.
Individuellement parlant, voici les positions occupés par nos pilotes après 2 jours de course. En 125cc 2T, D. MIQUEL 6e, N.DEPARROIS 9e, H. VERSACE 13e. En 250cc 2T, A.DEMEESTER 2e, Freddy BLANC 5e, J.CURVALLE 9e, F. PLANET 11e. En 250cc 4T Marc GERMAIN est 3e. En 400 4T, Seb GUILLAUME est 5e.
Bonne journée donc de la France. Demain le circuit est rigoureusement le même. Affaire à suivre donc.
Ce soir, lors de la réunion journalière, l'entraineur s'est montré très satisfait de la prestation globale de nos pilotes et bien évidemment de nos petits juniors,qui, d'après lui, ont roulé exactement à leur niveau et pas au dessus de ce qu'ils savent faire.
Ce soir, 335 des 376 sont entrées au parc fermé.
Les Italiens, comme d'habitude ont joué sur le registre de l'embrouille. Un de leur pilote Trophée, a été surpris avec une bouteille d'essence accroché à la sacoche banane. La seule sanction qui lui a été infligé, a été un avertissement, au motif que l'on a pas pu prouvé que c'était de l'essence, puisque personne ne lui a demandé de donner sa bouteille. Tôlé général lors de la réunion de jury.De qui se moque-t-on ?
Mais demain est un autre jour. Et comme le disent souvents certains de nos Inters Français : "le doigt de Dieu est sur toi". Traduire, tu ne l'emporteras pas au paradis. A suivre...
23h00 - fin de la transmission.
1er Jour
Et voilà, une fois de plus le grand cirque de l'enduro se met en branle. La principale différence avec les éditions précédentes est qu'à 7h00 du matin, une heure avant le premier départ et alors que le paddock commence à s'activer furieusement, la température flirte gentiment avec les 25°C. La journée s'annonce sans nuage. Sûr qu'il va faire très chaud pour tout le monde.
Voilà une première journée de mise en jambe ; 5h de moto au programme, du sable, rien que du sable, toujours du sable. Certaines équipes commencent très mal la journée. Le junior espagnol prend une bonne claque dès la 2e spéciale. C'est sensé être une spéciale type enduro, mais elle ressemble comme deux gouttes d'eau à une banderolée. Le pilote junior en question y tombe en panne d'essence. C'est que les moteurs sont très gourmands dans le sable. Malheusement pour lui, alors qu'il va ravitailler, en pleine spéciale, avec l'aide de son suiveur, le Président du jury lui tombe dessus. Action non autorisée, mise hors course immédiate (voir photos du 1er jour).
C'est dans cette même spéciale qu'un des pilotes du Trophée Hollandais casse son moteur. Dure journée pour les hollandais, qui en prime ont un ou deux pilotes malades.
S'ils étaient 378 au départ, ce matin, ily a fort à parier qu'ils seront nettement moins nombreux à rallier le parc fermé ce soir (voir photos du 1er jour).
Tout n'est pas noir pour tout le monde. MERRIMAN, égal à lui même signe quelques scratch, comme la CT1 ou l'ET2. Chez les Français, Arnaud DEMEESTER, le quadruple vainqueur du Touquet, n'est pas en reste et se permet de titiller et même de battre le gratin de l'enduro mondial. Il est très régulièrement dans les 5 premiers scratch. Autre amateur de la silice, Stéfan EVERTS, fait briller les couleurs de la Belgique. Il en profite ainsi pour signer le scratch dans la CT3. Là, c'est sur que les nations qui ont incorporés des dévoreurs de sable dans leurs équipes, ont joué de belles cartes. Est-ce que cela sera suffisant ?
Ce qui est sûr, c'est que les consignes de course du manager de l'équipe de France, sont claires : le premier jour, nous ne prenons pas de risque, surtout éviter de tomber, mais laisser les nations fortes se battre entre elles. Nous aviserons pour le 2e jour. A suivre. Consignes claires, certes, et même si les français ne sont pas tous à 120%, les résultats partiels sont plutôt agréable à lire. Freddy BLANC est souvent aux avants postes en 250 2T. Marc GERMAIN, entre régulièrement dans les 5 premiers du 250 4T. Même Seb GUILLAUME, fraichement migré en 450 4T, ne fait pas de la figuration et est plusieurs fois dans le top 5.
Si cela se passe plus que correctement pour nous, c'est l'opposé qui se déroule pour le Trophée Suédois. Voilà une équipe qui commence par manger son pain noir. R.LARSSONN passe avec plusieurs minutes de retard dans la "fausse" spéciale en ligne. K. CARLSSON n'y passe pas du tout lui, normal, la moto a rendu l'âmeun peu avant. Quant à N.GUSTAFSSON, il semble ne pas passer non plus. D'après la rumeur, il a abandonné. Ce soir (19h00), d'autres jurent avoir vu sa moto dans le parc fermé. La seule chose qui soit sûre, le conernant, c'est qu'il s'est pris une bonne boîte (traduire : chute) il est passé par devant la moto, et s'est abîmé une épaule.
18h00 - la réunin de jury devrait commencer, mais elle est décalée d'une petite demie-heure, le temps que les classements se terminent. En croisant le délégué Français au jury,il m'apprend que le Junior Australien a lui aussi perdu un pilote ; bras cassé. Ce soir ce ne sont pas les feuilles mortent qui se ramassent à la pelle, se sont les abandons.
Il est presque 19h30. Le jury international est en pleine réunion. Les résultats ne sont pas connus. Fred WEILL (le manager de l'équipe de France) voit le Trophée entre la 3e et la 5e place, quant aux juniors il pense à la 2e ou 3e place. Prenons les paris!!!
Affaire à suivre.
22h30 - Les résultats ont été diffusés. Cela s'annonce plutôt bien pour nous. Pas de casse motos, pas de pépin de santé, toutes les motos au parc fermé. Nous voilà donc à la 4e place en Trophée et à la 3e place en Junior.
En trophée le tiercé gagnant est : Finlande - Italie - Belgique. Comme d'habitude la Finlande caracole en tête avec seulement 1'43" de pénalités. les nations suivantes, dont la France sont à 3' et plus de la Finlande mais se teinnent elles même en moins d'une minute. La deuxième journée risque d'être chaude, et pas uniquement au niveau température. A noter au passage que le Trophée Suédois a pris l'eau et navigue à la 18e place.Ils ne sont battus que par la Colombie, qui a elle même perdu 3 pilotes.
En Junior le tiercé gagnant est donc : Finlande - Italie - France. Ces 3 équipes se tiennent en à peine plus d'une minute. Autant dire rien. Et ce, d'autant plus que les Finlandais sont réduits à 3, après l'abandon de M. TARKKALA.
Si la journée de course se limitait un 5 "petites" heures de moto, les dégats sont déja importants dans quelques équipes. En Trophée, la Hollande est réduite à 5, ainsi que l'Argentine, les Etats Unis, le Chili, le Canada, Le Mexique. Le Brésil et la Suède sont réduite à 4 unités. Quant à la Colombie, elle a perdu la moitié de son effectif.
Même dégats chez les Juniors. La Finlande, l'Australie, la Hollande, l'Espagne, la République Tchèque ne comprennent plus que 3 pilotes.
En individuel, personne ne l'attendait là, mais le portugais Helder RODRIGUES mène la danse en 125cc 2T. Nos petits Français ; D. MIQUEL, N. DEPARROIS et H.VERSACE occupent respectivement dans cette catégorie les 7e, 11e et 15e place. Ce sont ALBERGONI et BAZZURI qui complètent le podium.
En 250 2T, MERRIMAN mène le combat. Mais Arnaud "Sand Man" DEMEESTER lui donne la réplique et se retrouve à la 2e place. Kari TIAINEN, le remplaçant de luxe Finlandais est 3e. Côté France, Freddy BLANC est 8e, J.CURVALLE est 10e et F.PLANET est 11e. Joli tir groupé.
En 250 4T, Peter BERGVALL, M.RINALDI et M.GERMAIN emmène les troupes dans cetordre là. Marc a "perdu" la 2e place suite à une mauvaise dernière spéciale, au cours de laquelle il laisse filer 20 secondes.
En 400 4T, S. EVERTS a mis tout lemonde d'accord. Rapide le Belge. J. SALMINEN est son dauphin.Le podium est complété par A.ADVOKAAT (un hollandais). Seb GUILLAUME occupe la 8e place. Il a perdu la 5e place, suite à une mauvaise 3e spéciale, dans laquelle 20 secondes sont malheureusement venues garnir son escarcelle.
Bonne première journée donc pour nous. Nous sommes en embuscade. Gageons que de chasseur, nous deviendrons pas chassés.
Parlons un peu maintenant de la prochaine journée.
Malgré la demande de 9 délégués nationaux, la spéciale en ligne ET2, sera chronométrée dès le premier passage. Elle était jugée dangereuse par prêt de la moitié des représentants. A voir.
Le détail qui tue, dixit le manager aux assistants du finish ; "pensez à ne pas laisser les démontes pneus au soleil, sinon ils sont bouillants et les pilotes ne peuvent pas les attraper".AH que la Tchéco est loin !!!
Les nouvelles consignes du médecin. Hydratation, hydratation, hydratation. Voilà la recette, moitié eau plate minérale, moitié eau gazeuse dégazéïfiée.
Demain méfiance ; la liaison pour se rendre du CH2 au CH3 n'est pas très technique, par contre c'est un peu serré en temps. Méfiance donc.
Sur ce, direction le lit. Il est 23h00 et demain le premier départ, en temps A bien sur est prévu à 7h00.Donc réveil avant 5h pour toute l'assistance. La suite .......... Demain !!!
AVANT
L'équipe de France, maintenant au complet au Brésil, est en fait arrivée en 3 groupes.Le premier, composé des pilotes et d'un minimum d'encadrement est venu une semaine avant, histoire de s'acclimater.
Le dernier groupe, le plus nombreux, est arrivé le 31, presque en même temps que le container de l'équipe. Fameux container, retenu en douane parce que certaines équipes transportaient un peu trop de produits interdits. A l'instar des Espagnols, qui avaient embarqué dans leur container 40 cartons de vin et 30 litres de Cognac. Ou comme les Tchèques, qui avaient truffé le leur, de caisses de bière. Du coup, la douane a fait ouvrir tous les containers qui étaient en attente. Mais ils ont fait choux blanc avec le notre.
Notre ami Fred LAMBERT a bien failli rater l'avion à Orly.Un accident sur le périphérique parisien ayant bloqué la circulation. Ouf !!! Quand même à temps
Commençons par quelques bizareries locales. La douane. Grand moment, la douane. Les passeports, non optiques ne sont pas acceptés directement.Il faut ainsi commencer, par se faire délivrer un papier qui va permettre ensuite de se présenter en douane. Du coup, cette simple formalité nous a pris 1h30. En prime, près de la moitié des passeports optiques ont également été refusés.
Petit trajet vers l'hotel. Quelques 30' minutes de Bus,affreté par l'hôtel. Tout va bien. Cela permet de se mettre doucement dans l'ambiance locale. Ici la température oscille entre 20 degrés la nuit et 35 la journée, avec un niveau d'hygrométie impressionnant. Ce qui n'empêche pas la pluie de tomber en cours de matinée. Couleur locale encore ; les vélos roulent assez souvent à contre-sens sur des routes à 4 voies. Chaud devant !!!
Si la nuit arrive vers 18h00, le jour signale son arrivée vers 5h00 du matin. Le décalage horaire avec notre petit pays d'origine se monte à 4h00.
Tiens, encore une petite bizarerie. Avec l'hotel cette fois.Nous y sommes en demie pension, mais étrangement aucune boisson n'est comprise. Heureusement l'encadrement a pris une sage décision, prendre à sa charge une partie de ces boissons.
Notre hotel regroupe une partie de la fine fleur de l'enduro. Hormis nous, bien sûr on y trouve les Suédois, les Finlandais, les Australiens, les Espagnols, les Canadiens et les Hollandais, ainsi que tous le jury international. Du coup lors des repas, petit privilège, on peut se retrouver avec un Kari TIAINEN, un Anders ERIKSSON ou un Stefan MERRIMAN. Sympa !!!
Parlons maintenant des choses qui fâchent en ce début de course. L'essence. Vaste problème. L'essence locale est pourrie, avec 28% d'alcool dedans, les moteurs ne font pas long feu. Deux camions citernes d'essence de qualité sont prévus.Mais voilà, ils ne sont pas là. Au moment où j'écris ces lignes il est 11h00 du matin (heure locale, donc 15h chez nous) et ces satanés camion sont quelque part dans la nature. Du coup, tout prend du retard. Les contrôles techniques qui devraient être presque terminés, ne sont en fait pas encore commencés, aucune nation ne veut rentrer les motos au parc fermé. La course pourra-t-elle commencer lundi ? Mystère !
La course risque d'ailleurs d'être une course d'usure. Compte tenu, du terrain, du sable blanc, très fin et très léger, et de l'essence, il ne serait pas surprenant que la hierarchie internationale en prenne un bon coup, et que l'on voit la nation pas forcément la meilleure, mais ayant le plus de motos à l'arrivée, remporter ces 6 jours. Cela s'annonce chaud, chaud, chaud, bouillant.
La suite au prochaine épisode
Et voilà, la suite est déjà là. Il est 11h30 et le communiqué vient de tomber dans la salle de presse. La cérémonie d'ouverture est annulée ; l'essence n'est pas encore là. Le contrôle technique est prévu pour dimanche, de 06h00 à 18h00. Il va y avoir du pain sur la planche.
Allez,un peu de patience et à bientôt pour la suite du feuilleton.
Samedi après midi... Suite de notre feuilleton quotidien.
Une petite pluie vient tout juste mouiller le terrain vers midi. A peine de quoi rafraichir, la pluie est chaude. A peine passée, le soleil revient en force, 35°C et une belle moiteur. Nos épidermes d'européen commencent à accuser le coup.
L'organisateur a installé toute les infrastructures dans un parc d'attraction aquatique. Le tout situé à moins de 100m de l'océan et des plages de sable blanc. Dur métier !!!
14h00, le premier miracle des 6 jours se produit ; les 2 camions citernes tant attendus, arrivent tel le messi et viennent se placer devant une colonne de jéricans assoiffés.
En fin d'après midi, seuls les motos des argentins, colombiens et autres chiliens sont dans le parc fermé. Plutôt vide, ce parc fermé pour l'instant.
Ce soir, pas de réunion de jury, alors profitons en, petite balade en ville. Il est 20h et les thermomètres extérieurs indiquent encore un royal 25°C. Allez direction lelit, histoire de finir de rattraper le petit décalage horaire.
Dimanche, comme les 2 jours précédents, le temps est voilé, mais chaud. Depuis 6 heures du matin les "troupes" nationales sont à pied d'oeuvre. Il y a presque tout a faire ; régler la carburation, les suspensions, changer les pneus, rouler dans la spéciale de test, et bien sur, passer les motos au contrôle technique.
Si pour nous tout se déroule presque idéalement pour l'instant, il n'en va pas de même pour d'autres nations. Un pilote du junior chilien s'est blessé dans la zone de training. Même chose pour un pilote du Junior brésilien. Sur décision du jury international, les 2 nations en question sont autorisées à remplacer ces 2 pilotes.
Problèmes également pour les Espagnols, 2 de leurs pilotes Trophée sont malades, au point d'être obligés de réaliser des transfusions à l'hopital de Fortaleza. Il s'agit de 2 grosses pointues de ce trophée : Miki ARPA et Xacob AGRA. Coup dur. Là encore les Espagnols sont aurorisés à changer ces pilotes.Il n'ont malheureusement qu'un seul remplaçant. Ce sera X. AGRA qui sera remplacé. Pas de nouvelles quant à la participation de ARPA, mais cela risque tout de même de friser "Mission Impossible".
Comme les jours précédents, la pluie de 11h00 vient tout juste raffraichir l'atmosphère. Durant cette dernière journée les dernières reconnaissances ont lieu. Cela permet de "visiter" un peu la région. Ici pas vraiment de cultures, mais on trouve à foison de la canne à sucre, des bananiers, des cocotiers et des manguiers. Juste histoire de mettre l'eau à la bouche des amateurs de mangues, les mangues se vendent aux alentours de 3 réals les 5. Ce qui donne approximativement 1 euro.
Tiens, en passant, une autre curiosité locale. Ici dans certains restaurant, on mange "au poids". Le principe est simple, tout est en libre service. Vous vous servez, vous faites peser l'assiette à la caisse, et vous payez en fonction du poids relevé. En gros on peut, bien manger, pour 4 à 8 réals (1 à 3 Euros).
Retour à la course. Les Portugais ont cassé pas mal de moteurs des motos de suiveur. Elles ne seront pas réparées, car ils préfèrent garder les pièces pour les motos de course. Pas ou peu de suiveurs donc pour l'équipe du Portugal.
Il est maintenant 19h00. La dernière moto vient de rentrer dans le parc fermé. Elles sont maintenant 380 à dormir tranquillement, en attendant le jour de gloire. Dans quelques instants la dernière réunion de jury d'avant course va débuter. Nous entrons bientôt dans le vif.
La sélection de l'équipe de France a quelque peu évoluée avec l'arrivée d'Arnaud DEMEESTER
En TROPHEE:
Jordan CURVALLE
Nicolas DEPARROIS
Arnaud DEMEESTER
Marc GERMAIN
Sébastien GUILLAUME
Guillaume PORTE
En TROPHEE Junior :
Freddy BLANC
Damien MIQUEL
Fabien PLANET
Hervé VERSACE
Remplaçant : Johann PELLETERET